Le directeur de la Banque centrale du Mexique, M. Agustin Carstens s'est présenté comme candidat à la tête du FMI, pour représenter les pays émergents au sein de cette institution. Il n'hésite pas, cependant, à mettre son expérience en avant, lors de son entretien avec le FMI. C'est le premier candidat postulant pour le poste de directeur général du FMI qui s'entretien avec le conseil qui va annoncer à la fin du mois en cours le nom du successeur à DSK. "Au cours de la dernière décennie, les pays émergents ont été des partenaires fiables. Une meilleure représentation permettrait de s'assurer que leur expérience politique profite à la communauté mondiale (...) Par ailleurs, la redistribution des quotas doit se poursuivre en faveur des pays émergents et en développement (...) pour que le processus du fonds soit efficace, il est nécessaire que tous les pays disposent de la même représentation", a-t-il déclaré, selon le Boursier. Carstens reconnait que sa chance face à Lagarde étai "très faible " mais ne s'avoue pas vaincu pour autant. Lors de son entretien avec le conseil du Fonds monétaire international, M. Carstens a cité quatre défis qui risqueront de freiner sa candidature comme futur directeur général du FMI, il veut accroître la représentation des pays en développement au sein de l'institution, renforcer la surveillance de l'économie au niveau mondial, et notamment la capacité du FMI à prévenir les crises et superviser la coordination politique mondiale. Avec plus de 660 milliards de dollars disponibles pour les pays à revenus moyens à élevés, le FMI a aujourd'hui les ressources les plus élevées, selon Romandie News. Une quote-part sera attribué pour chaque membre du FMI, et ce, en fonction de la taille de son économie, qui détermine le nombre de voix qui lui seront attribuées. La ministre française de l'Economie, qui fait figure de favorite pour succéder à Dominique Strauss-Kahn, et la seule rivale de M. Carstens, doit être entendue, aujourd'hui, par le Conseil d'administration du FMI.