Le cadre des concertations politiques régulières entre l'Algérie et l'ItaliE, instituées par le traité d'amitié, de bon voisinage et de coopération signé à Alger, en janvier 2003, à l'occasion de la visite effectuée par le président de la République Italienne, M. Carlo Azeglio Ciampi, à l'invitation du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, incite bien à la multiplication et au renforcement des relations entre les deux pays.C'est donc dans cette logique de raffermissement de ces relations que le ministre italien des Affaires étrangères, M. Franco Frattini, effectuera une visite officielle en Algérie à partir d'aujourd'hui, à l'invitation de son homologue algérien, M. Mourad Medelci. Cette visite aura pour finalité la signature d'un accord sur la conversion de la dette en projet de développement pour un montant de 10 millions d'euros. Ainsi, et à la veille de cette visite, le porte-parole du ministère italien des Affaires étrangères, M. Maurizio Massari, a précisé que la reconversion de la dette algérienne par l'Italie est de nature à "appuyer le développement social en Algérie". D'autre part, un autre objectif est visé par cette visite du chef de la diplomatie italienne en Algérie ,qui consiste en la préparation du second sommet de haut niveau entre les deux pays, qui aura lieu, selon M. Massari, en 2011, soit cette année. Il a également relevé que l'Algérie était le premier fournisseur de gaz de l'Italie, assurant plus de 37 % des besoins gaziers de son pays. L'Italie est le premier client de l'Algérie en Europe avec 6,39 milliards de dollars et son second fournisseur. L'Italie considère l'Algérie comme "un partenaire d'importance stratégique", selon le ministère italien des Affaires étrangères. Les deux pays poursuivent des "objectifs communs" dans la création d'un espace de sécurité et de prospérité dans la Méditerranée , soulignait la même source. Le porte-parole du ministère italien des Affaires étrangères a, d'ailleurs, rappelé dans un point de presse hebdomadaire, que la situation financière algérienne était "très stable", soulignant que l'accord sur la reconversion de la dette, qui sera conclu entre les deux parties, est un "geste significatif" de l'Italie qui contribue à consolider l'amitié et la solidarité envers l'Algérie. voquant les réformes politiques en cours en Algérie, le porte-parole du ministère italien des Affaires étrangères, M. Maurizio Massari, a affirmé que l'Italie les suivait "avec beaucoup d'attention" et encourageait les efforts de l'Algérie dans ce domaine, soulignant que l'Algérie était un pays "politiquement stable" dans la région du Maghreb et "un partenaire-clé" de Rome. Alger et Rome sont liés depuis 2003 par le Traité d'amitié, de bon voisinage et de coopération qui prévoit, notamment, la tenue de sommets annuels de haut niveau entre les deux pays, alternativement en Algérie et en Italie.