Le décès, jeudi dernier, de l'un des piliers de la presse algérienne, le journaliste et ancien responsable de plusieurs titres, M. Amar Ferrah dit Abdelali, est une "immense perte" pour sa famille et pour toute la corporation, a déclaré le ministre de la Communication, M. Nacer Mehal, dans un hommage appuyé au défunt. C'est "une immense perte pour sa famille et pour ses amis et confrères qui ont toujours découvert en lui, durant de longues années, la fidélité et la loyauté à quoi s'ajoutaient la compétence et la rectitude", écrit M. Mehal dans son message. "Dans les fonctions qu'il a assumées avec brio à la tête de " Révolution Africaine " puis d'El Moudjahid, ajoute le ministre, Abdelali Ferrah laissera le souvenir d'un journaliste engagé dans l'œuvre de la réédification nationale au lendemain du recouvrement de l'indépendance, et celui d'un homme marqué par la discrétion et le don de soi pour l'intérêt commun, en parfait militant qu'il n'a jamais cessé d'être jusqu'à son dernier souffle. Le ministre a par ailleurs adressé ses condoléances à la famille du confrère disparu en l'assurant de sa "sincère compassion" et de sa "fraternelle solidarité" pour la perte d'un "si valeureux patriote". Le défunt, qui s'est éteint à l'âge de 75 ans des suites d'un accident vasculaire cérébral, a dirigé successivement l'hebdomadaire Révolution africaine, le quotidien An-Nasr, et le quotidien El Moudjahid, dans les années 1970 et le début de la décennie 1980. Ancien Moudjahid, il avait également accompli un mandat de député à l'Assemblée populaire nationale. L'enterrement a eu lieu hier, au cimetière Garidi après la prière du Dohr.