Schneider Electric a déclaré, hier, que sa prévision pour l'année 2011 s'annonçait en légère baisse, à cause de l'inflation des matières premières, mais aussi dû au tsunami ravageur de mars dernier.Le spécialiste des équipements électriques a enregistré une hausse de 9% à 802 millions d'euro, au premier semestre, cependant, pour la fin de l'année en cours, Schneider vise une marge opérationnelle de 15%, dans le bas de la fourchette de 15 à 15,5% annoncée initialement, en attendant l'augmentation de son chiffre d'affaire à 9%, rapporte le quotidien Les Echos. Selon certains analystes, le groupe souffre en Bourse, et selon un analyste de du CM-CIC, Schneider n'a pas su compenser l'effet de l'évolution défavorable des matières premières. L'action du groupe Schneider a été en baisse de 3,79% à 98,81 euros, comparé à son rival Legrand, qui n'a reculé que de 0,68% à 27,00 euros. Dans une interview consacrée au quotidien les Echos, M.Jean-Pascal Tricoire, a déclaré que le groupe devait faire face à la volatilité des matières qui est un des principaux enjeux, déclarant par la suite, que "leur effet n'a jamais été aussi fort sur nos comptes", tout en précisant qu'initialement le groupe prévoyait un impact négatif de 250 millions d'euros pour l'ensemble de l'exercice 2011. Il estime toutefois que le groupe a pu répercuter "une partie" de cette inflation sur les prix faits à ses clients. Ce dernier a estimé dans un communiqué qu'avec un Ebita en hausse de 14% sur un an et un chiffre d'affaires en progression de 21% à 10,3 milliards d'euros, Schneider Electric a réalisé "un premier semestre 2011 solide".