Outre la pomme de terre, les autres légumes connaissent une nette hausse Un des légumes qui se fait désirer, par le temps qui court, est, bien sûr, la pomme de terre, alors que les consommateurs croyaient que l'importation de ce légume allait le rendre abordable. C'est l'effet inverse qui s'est passé au marché hebdomadaire de l'Edimco, en passant par celui de Sidi-Ahmed ou encore par celui de Sidi-Bouali : le prix de ce tubercule varie entre 45 et 50 dinars le kilo. Même celui de Soumari, le souk El-Asser, pourtant connu pour être un des marchés où les prix affichés sont les plus abordables dans toute la ville de Béjaïa, s'aligne, aujourd'hui, sur les prix appliqués dans les autres lieux. Alors que celui-ci avait acquis la renommée d'être un marché où les prix sont les plus bas, surtout que les commerçants venaient rejoindre ce site pour liquider leurs marchandises après avoir fait commerce dans les marchés hebdomadaires, le marché a la particularité d'ouvrir à l'heure de l'Asser d'où son nom, pour fermer à l'heure du coucher du soleil. L'excuse donné par les marchands à cette hausse de la pomme de terre se rapporte au " mildiou " une maladie qui s'est propagée sur plusieurs régions de l'ouest du pays mais cette justification expliquerait le prix de la pomme de terre où l'offre sur le marché de gros est en diminution, mis ceci ne justifie pas les prix appliqués pour les autres légumes, à l'exemple du poivron, qui a atteint la barre de 70 dinars, les haricots à 85 DA, la salade à 40 dinars, la tomate à 35 dinars. Cette flambée des prix se semble pas répondre aux critères d'un marché où les prix sont en rapport avec l'offre et la demande. Pour les détaillants, la cause essentielle de ces augmentations est due aux pratiques des intermédiaires, une explication qui fait l'unanimité chez les commerçants. Cette flambée des prix ne laisse pas indifférents les Béjaouis, malgré que ces derniers sont habitués à subir les augmentations durant la période estivale dès l'arrivée des émigrés, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. Béjaïa est connue pour être une ville des plus chères sur le territoire national. L'indice étant le poisson : la sardine atteint très souvent 120 dinars le kilogramme même à 18h alors que Béjaïa est une ville côtière.