Promis il y a plus de dix ans, le plan de relance de quelque 140 entreprises spécialisées dans la chaussure serait aujourd'hui en bonne voie. C'est du moins ce qu'a indiqué dernièrement, un conseillé de la Chambre de commerce et d'industrie de Médéa. Il faut d'abord savoir que la filiale chaussures à Médéa remonte à près d'un siècle avec les établissements Berrah, Baba Ali, Mami, Terkmane. En 1968, sa contribution à la part en termes d'emploi et de création de ressources était également appréciable. Durant les deux dernières décennies, la contribution au programme de développement a chuté drastiquement pour se situer à moins de 2,5%. " C'est le résultat de la crise économique des années 1980, des activités informelles prédatrices relevant d'une économie de non-droit, et la contrefaçon et nous faisions qu'accumuler les stocks sans les vendre. Nous n'avions pas réalisé d'investissement depuis 15 ans, car nous n'avions pas les moyens en raison du problème de matières premières, et de l'environnement juridique des entreprises à statut familial. A partir de 2008, la Chambre de commerce a engagé une batterie de mesures en concertation avec les fabricants de chaussures. D'om le mode de gestion et d'organisation dans le cadre d'un Nucleus, un programme qui a ciblé 10 entreprises ayant bénéficié d'une mise à niveau, comportant des avantages dont la promotion des produits, les bonifications de crédits, la formation, l'approvisionnement groupé, et un plan de charge, selon les déclarations de plusieurs opérateurs qui envisagent la réaction de plus forte des manières, surtout après leur participation à la 42e foire internationale d'Alger. Ainsi, toute entreprise du segment chaussure était éligible au Nucleus, après signature de la convention entre la CCI de Médéa et la CTZ allemande. Avec des effectifs de 10 à 20 travailleurs, des entreprises locale sont portées pour une mise à niveau (pré-diagnostic et diagnostic), puis la formation en management finances, regroupement d'activités et moyens de production, investissement immatériel, matériel et matériel à caractère prioritaire, aides en financement variant selon la nature de l'investissement. Enfin, une troisième phase relative à la formation et à l'assistance spécifique. Les partenaires économiques qualifient ces nouvelles méthodes de " bouffée d'oxygène " et admettent que leurs entreprises enregistrent des commandes dans un marché concurrentiel. Toutefois, un plan de relance de cet ordre, et de surcroît dans le secteur de la chaussure, doit être attaché à un partenariat technologique pour " tracter " les PME à la traîne. A la C.C.I, on assure que le Nucleus a mûri, les conditions sont réunies pour cela.