L'année 2009, qui vient d'être entamée, sera-t-elle porteuse d'espoirs pour une véritable amorce d'un développement économique dans la wilaya de Médéa ? Les années écoulées n'ont pas été de tout repos pour les familles qui en ont trop enduré avec la cherté de la vie et un chômage accentué par l'asphyxie des petites unités de production de chaussures du chef-lieu de wilaya et ce, à cause de l'importation, tous azimuts, de produits asiatiques. Fini le temps où les chaussures « made in Médéa » étaient prisées dans les quatre coins du pays, plus particulièrement à l'Est où cette filière faisait vivre des milliers de ménages. La production était de qualité et couvrait plus de 20% des besoins nationaux en matière de chaussures. La multiplication du commerce informel a aussi contraint des commerçants légaux à baisser rideau ou à changer de créneau, car ne pouvant plus supporter les lourdes charges locatives et fiscales. D'anciens fabricants de chaussures à Médéa lancent un appel aux pouvoirs publics pour que leur métier soit revalorisé et pour œuvrer à perpétuer un savoir-faire local en voie de disparition.