Selon le journal électronique TSA, Sonatrach n'est pas inquiète pour l'avenir de ses investissements en Libye. Le groupe pétrolier public compte reprendre ses activités dans ce pays voisin dès que " la situation reviendra à la normale " dans ce pays. C'est du moins ce qu'a affirmé jeudi dernier, à Alger, son P-DG, Nordine Cherouati. " évidemment que oui ", a répondu M. Cherouati, à la presse qui lui demandait si Sonatrach envisageait de reprendre ses activités en Libye, plongée depuis six mois dans une guerre civile. Le patron de Sonatrach s'exprimait en marge de la cérémonie de signature d'un contrat relatif au développement d'un gisement pétrolier. " Nous avons un contrat avec la société libyenne National Oil Corporation (NOC) et ce contrat sera mené à terme ", a-t-il assuré. Sonatrach a suspendu ses activités en Libye quelques semaines après l'offensive des rebelles du CNT contre le régime de Kadhafi. Le gouvernement algérien a promis au CNT de reconnaître le futur gouvernement libyen et d'œuvrer pour des relations exceptionnelles avec la nouvelle Libye, selon une source gouvernementale. " Nous avons dit au CNT que nous serions les premiers à prendre acte de la constitution du futur gouvernement libyen ". Le groupe Sonatrach avait annoncé en mai 2010 avoir réalisé en partenariat avec la NOC une seconde découverte de pétrole dans le bassin de Ghadamès près des frontières algéro-libyennes. Cette découverte a été réalisée par la Sonatrach international petroleum exploration and production (SIPEX). La première découverte a été réalisée dans le bloc 65, attribué à Sonatrach par la NOC en mars 2005.