En marge de la cérémonie de signature, en réponse aux questions des journalistes, le P-DG de Sonatrach, Nordine Cherouati, a affirmé que la compagnie pétrolière nationale serait de retour en Libye dès que les conditions de travail seront réunies. Traduire : il faudra d'abord que les combats cessent entre les rebelles et les partisans de Khadafi. En guise de rappel, Sonatrach, à l'instar des autres compagnies pétrolières internationales, avait arrêté ses activités en Libye et évacué son personnel, à la suite des affrontements entre les deux parties. Sonatrach développait en Libye les blocs 65, 95 et 96 situés dans le bassin de Ghadamès, dans le désert libyen. Le premier périmètre a été décroché en 2005, le second en 2007, devant une forte concurrence de compagnies pétrolières internationales. Elle a réalisé des découvertes de pétrole sur le bloc 65. À noter un fait très important : des membres du Conseil national de transition (CNT) ont déclaré qu'ils n'allaient pas remettre en cause les contrats déjà signés. Ce qui veut dire que les contrats signés entre Sonatrach et la compagnie libyenne, NOC, portant sur le développement de ces trois blocs seront respectés. Quant au partage du “nouveau gâteau pétrolier libyen”, il reste à savoir si l'Algérie ne sera pas marginalisée, en raison de son refus de reconnaître le CNT.