Le pétrole était en baisse, hier matin, en Asie, dans un marché aux abois face à la crise des dettes dans la zone euro mais dans l'attente d'une décision de la Réserve fédérale américaine favorisant la relance économique du premier consommateur de brut au monde. Dans les premiers échanges électroniques, le baril de "light sweet crude" pour livraison en octobre abandonnait 53 cents à 86,38 USD et le baril de Brent de la Mer du Nord pour livraison en octobre perdait 37 cents à 110,17 USD. Les cours de l'or noir ont terminé en hausse, avant-hier soir, à Londres et New York mais les investisseurs s'alarment des difficultés persistantes de la zone euro liée à l'épineuse question des dettes publiques en Grèce et en Italie. Le pétrole termine en hausse à New York, les marchés parient sur la Fed, les prix du pétrole ont terminé en hausse, avant-hier, à New York dans un marché convaincu que la Réserve fédérale américaine (Fed) va annoncer des mesures favorisant la reprise et donc l'investissement dans les matières premières.Le baril de light sweet crude pour livraison en octobre a gagné 1,19 dollar à 86,89 dollars à la clôture sur le New York Mercantile Exchange.A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre a terminé à 110,54 dollars sur l'Intercontinental Exchange, progressant de 1,40 dollar par rapport à la clôture de la veille. C'est un renversement complet par rapport à hier, a commenté Matt Smith, de Summit Energy.Il y a beaucoup d'attentes par rapport aux annonces de la Réserve fédérale demain (mercredi) et c'est pour cela que les matières premières sont à la hausse, a-t-il ajouté. "La nervosité est grande compte tenu des incertitudes sur l'octroi d'une nouvelle tranche d'argent frais pour la Grèce qui fait toujours partie du premier paquet d'aide" promis en échange de réformes par Athènes, a commenté la DSB Bank. "Les derniers signes semblent indiquer que la Grèce va annoncer de nouvelles réformes structurelles et un amaigrissement supplémentaire de son secteur public hypertrophié en échange de la prochaine tranche et de délais additionnels pour mettre en place les mesures d'austérité", a-t-elle ajouté dans une note. Sous la menace imminente d'un défaut de paiement, la Grèce attend la sixième tranche de huit milliards d'euros du prêt consenti en mai 2010 au pays. Athènes devait détailler, hier, un nouveau tour de vis social et financier. Les marchés attendaient par ailleurs la décision du Comité de politique monétaire de la banque centrale américaine qui pourrait décider de lancer une opération permettant d'abaisser les taux d'intérêts à long terme pour relancer l'activité.