La maison de la culture " Hassen hassani " a abrité, en fin de semaine, une rencontre du wali de Médéa, M. Brahim Merad, avec les responsables de la chambre de commerce et d'industrie, élargie aux autorités locales et les fabricants de chaussures, pour apporter des solutions aux problèmes de cette corporation regroupant 280 artisans légaux. Une filière ayant pâti, dès 2002 l'envahissement spectaculaire de la concurrence déloyale notamment les produits importés de Chine, et de la contrefaçon. Quant aux 2.000 autres fabricants de chaussures exerçant au noir, ils ont montré leurs dispositions à accepter toute insertion dans un cadre réglementaire pour peu qu'ils bénéficient de facilitations en matière de charges Casnos et Cavnos, impôts et taxations douanières. Un marché informel " reconvertible " à même dégénérer des centaines d'emplois, dividendes fiscaux au profit du Trésar public et des collectivités locales. En effet, en convoquant cette réunion d'écoute et de concertation, le chef de l'exécutif de la wilaya de Médéa a tenu à explorer les voies et moyens pour une relance de la fabrication de chaussures, et procéder à l'aménagement d'un cadre légal où pourront évoluer 2000 opérateurs recensés dans les circuits de l'informel. Cela en plus d'un marché local devenu un déversoir des activités prédatrices relevant d'une économie de non-droit. Pour rappel, le programme de mise à niveau enclenché par la chambre du commerce au profit de 1400 entreprises dans le cadre du Nucleus, en partenariat avec Optimert pour la promotion de l'exportation hors hydrocarbures a eu un bon impact sur des opérateurs comme tassili, SNC Fehis, Rouen Shoes, Mondial Soles, Aneslux, Granada, Hantabli Gen, via la formation en management finances, promotion commune des approvisionnements, regroupement d'activités et moyens de production, participation aux foires et salons nationaux.