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La crise de la dette en Europe n'est pas finie
Selon Trichet
Publié dans Le Maghreb le 31 - 10 - 2011

Le président de la Banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude Trichet, estime que la crise de la dette souveraine en Europe n'est pas terminée et qu'il est trop tôt pour estimer que les voyants sont revenus au vert. Dans des entretiens accordés aux journaux allemand Bild am-Sonntag et français Le Monde, celui qui cédera, demain, sa place à Mario Draghi se dit toutefois confiant dans la capacité des gouvernements de la zone euro à rétablir une stabilité financière. Selon lui, cela exige que le Pacte de stabilité soit global et qu'il soit mis en application d'une manière vigoureuse. L'accord dégagé cette semaine à Bruxelles par les dirigeants de l'Union européenne doit selon lui entrer dans les faits de façon très précise et rapide. "Cela est absolument déterminant", affirme-t-il dans Bild. Le patron de la BCE promet en outre une vigilance de la BCE pour surveiller les progrès réalisés par les gouvernements dans l'application des réformes et estime que le temps est venu de "passer à l'action". "La crise n'est pas terminée", juge-t-il dans un entretien publiée, avant-hier. "Mais après les décisions prises cette semaine, je reste confiant dans la capacité des gouvernements à réussir à rétablir la stabilité financière", ajoute-t-il.
Etat d'alerte permanent
Dans Le Monde daté d'hier, Jean-Claude Trichet souligne l'importance pour la BCE d'être "en état d'alerte permanent" et loue les qualités de son successeur. "Dans la tempête, la direction est claire : le mandat donné par les démocraties européennes. Il faut être en état d'alerte permanent", dit-il. Mario Draghi, actuel président de la Banque d'Italie, "est dans le navire depuis des années", rappelle-t-il. "Il a participé à toutes les décisions collégiales. Il a une expérience considérable". Jean-Claude Trichet note des exigences de la réussite dans la zone euro est que "les règles du Pacte de stabilité et de croissance soient mises en pratique d'une manière plus complète et plus agressive." "Les décisions prises lors du sommet de cette semaine exigent une application très précise et coordonnée. Les dirigeants des gouvernements de la zone euro ont un programme. Maintenant le plus dur du travail attend les gouvernements et la Commission européenne", insiste-t-il. "Une rapide et totale mise en application des décisions est désormais absolument cruciale", estime-t-il. "Une rapide et totale promulgation de ces décisions est désormais absolument cruciale". Dans Le Monde, Jean-Claude Trichet juge "importants" les messages envoyés par le mouvement mondial des "indignés", qui soulignent selon lui "une réelle incompréhension devant la fragilité du système économique et financier mondial". Interrogé sur l'avenir des institutions européennes, le président de la BCE imagine pour "après-demain" la création d'un "véritable exécutif européen".
"L'évolution historique de l'Europe dépend entièrement des leçons que nos démocraties tireront de la crise", conclut-il.
Trichet parle de décisions extrêmement importantes
Jean-Claude Trichet, a salué les "décisions extrêmement importantes" prises par les dirigeants de la zone euro lors d'un sommet ayant abouti à un plan de réaction à la crise de la dette. "Nous avons pris des décisions extrêmement importantes dans plusieurs domaines", a affirmé M. Trichet, mentionnant le plan de recapitalisation des banques, la nouvelle aide à la Grèce des banques et le renforcement de la force de frappe du Fonds de soutien de la zone euro (FESF). Après plus de dix heures de négociations, le sommet de la zone euro a permis de définir de "grandes orientations", mais il reste encore "beaucoup de travail et beaucoup de travail rapide", a affirmé M. Trichet, qui s'apprête à quitter l'institut monétaire de Francfort début novembre. Il sera remplacé par l'Italien Mario Draghi. Alors que le rôle de la BCE a été l'objet de divergences entre Paris et Berlin, M. Draghi a indiqué que l'institut monétaire restait "déterminé" à mettre en œuvre ses "mesures non conventionnelles" contre la crise tout en précisant qu'elles étaient "temporaires" et qu'il revenait aux Etats de la zone euro d'apporter une "réponse résolutive et durable". Une manière de dire que la BCE va continuer à intervenir sur les marchés et acheter de la dette italienne et espagnole comme elle le fait depuis le mois d'août pour soulager ces deux pays, dans le viseur des marchés. Ce programme de rachats de dette est très controversé au sein de la BCE et a joué un rôle dans la démission du chef économiste de l'institut, l'Allemand Jurgen Stark. "Les ministres des Finances de la zone euro, la Commission et la Banque centrale européenne restent au cœur de la gestion quotidienne de l'Union monétaire", a indiqué le président de l'UE, Herman Van Rompuy.


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