Le président syrien Bachar Al-Assad a mis en garde contre toute action occidentale en Syrie, prévenant les occidentaux qui devraient s'attendre à affronter un "séisme" qui ébranlerait le Proche-Orient s'ils tentaient d'intervenir. Il Reconnait de nombreuses erreurs au début de l'insurrection, il a assuré que la situation était en voie d'amélioration. "Tout problème en Syrie enflammera la région entière. Si le plan est de diviser la Syrie, cela revient à diviser la région entière" rapporte le journal britannique The Sunday Telegraph, il ajoute dans son communiqué que la Syrie est désormais le centre de la région. ''C'est la ligne jaune et si vous jouez avec, vous provoquerez un tremblement de terre, voulez-vous voir un nouvel Afghanistan, ou des dizaines d'Afghanistan'' menace le président syrien. La répression en Syrie depuis le 15 mars a fait, selon l'ONU, plus de 3.000 morts dont 200 enfants. Selon des mouvements d'opposition, dix civils ont encore été tués hier à Homs, haut lieu de la contestation dans le centre. Les affrontements entre soldats, membres des forces de sécurité et déserteurs ont redoublé d'intensité hier en Syrie, faisant 47 morts en 24 heures dans les rangs des forces du régime, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Selon le chef de l'Etat, les forces de sécurité syriennes ont commis "beaucoup d'erreurs" au début de la contestation visant son régime mais elles visent désormais uniquement des "terroristes". Dix agents de sécurité et un déserteur tués dans le nord-ouest l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) compte les morts de la dernière conforctation et confirme les défections et les affrontements entre soldats et déserteurs qui se sont multipliés ces dernières semaines. Dans la nuit de vendredi à samedi, des affrontements entre l'armée et des déserteurs à Homs ont fait au moins 17 morts parmi les soldats, qui ont fait état d'un total de plus de 40 victimes -morts ou blessés- des deux côtés. Dix membres de la sécurité et un déserteur ont péri dans une embuscade tendue par des hommes armés, probablement des déserteurs, et qui visait un car transportant des agents de sécurité entre les villages al-Habit et Kafrnabouda dans la province d'Idleb, (nord-ouest), près de la frontière turque. Quatre civils ont par ailleurs péri avant-hier dans la région de Homs (centre), un haut lieu de la contestation du régime du président Bachar al-Assad.