Qui n'a pas rêvé, un jour, de conduire une belle bagnole ! C'est rare ! L'univers automobile est de plus en plus séduisant et ne laisse personne indifférent. Surtout quand il s'agit d'une voiture de fabrication allemande ou française. Mais, qu'en est-il des véhicules chinois ? Ils ont peu de chance devant les gros constructeurs me diriez-vous. Et bien vous faites erreur ! Grâce à leur prix qui défi toute concurrence et leur "technologie ", les voitures chinoises se vendent actuellement bien à travers le monde. L'Algérie ne demeure pas en reste. Ce marché très prisé par les Chinois dans divers domaines, pour ne citer que celui du bâtiment, offre des opportunités exceptionnelles. Et pour preuve. Un tout récent rapport émanant de la Chambre chinoise de commerce pour l'importation et l'exportation de produits mécaniques et électroniques classe l'Algérie parmi les 10 pays importateurs de voitures made in China. Une position justifiée par le nombre de véhicules chinois introduits sur le sol algérien : 26 000 unités, rien qu'en 2006. Des chiffres qui laissent certains croire, qu'à moyen terme, les voitures chinoises pourraient s'adjuger jusqu'à 50 % du marché algérien évalué, en 2006, à plus de 188 000 voitures. En attendant, les Chinois ne sont pas de ceux qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez ! Ils se sont fixés un objectif : permettre à l'industrie automobile chinoise de représenter 10 % des échanges mondiaux du secteur d'ici à 2015. La Chine est déjà le second marché du monde avec 4,4 millions de véhicules en 2003, 5,1 en 2004, 5,9 en 2005 et 7,2 en 2006. La production devrait doubler d'ici trois ans, estiment les responsables chinois qui s'attendent, à l'échéance 2012, à ce que la Chine devienne le premier producteur du monde, avec une capacité de 20 millions d'unités. Cependant, les Occidentaux demeurent réticents devant les voitures chinoises et ne savent pas encore s'ils sont prêts à se laisser tenter par l'achat d'une voiture chinoise. En effet, il existe beaucoup de stéréotypes autour de cette voiture. Les médias des pays industrialisés leur attribuent une mauvaise image, les qualifiant de piètre. Ils pensent que même si l'achat d'un véhicule semble être une superbe affaire, il faudra toutefois composer avec des réseaux de vente embryonnaires, ce qui peut poser de nombreux problèmes concernant le service après-vente. Certains jugent nécessaire d'attendre les résultats des différentes procédures engagées suite aux plagiats de certaines firmes, avant l'acquisition de ce type de voiture. Quoi qu'il en soit, les Chinois tiennent, grâce à l'appui de leur gouvernement, à améliorer cette réputation et s'engagent à lever toute équivoque sur leur produit.