La Bourse de New York a fini sans direction claire, avant-hier, incapable de rebondir alors que l'incertitude reste forte concernant les questions de dette publique en Europe comme aux Etats-Unis: le Dow Jones a gagné 0,22% mais le Nasdaq a cédé 0,60%. Le Dow Jones Industrial Average a engrangé 25,43 points à 11.796,16 points, tandis que le Nasdaq, à dominante technologique, perdait 15,49 points à 2.572,50 points. L'indice élargi Standard & Poor's 500 a fini quasi inchangé (-0,04%, -0,48 point) à 1.215,65 points. Après deux séances de nette baisse, les indices de Wall Street ne sont pas parvenus à se reprendre clairement, malgré la publication d'un indicateur positif aux Etats-Unis. L'indice composite du Conference Board a progressé plus que prévu en octobre (+0,9%). L'institut estime que le risque de récession s'éloigne. Les nouvelles sont bonnes, mais il est difficile de surmonter la peur quand les sources d'incertitude sont si nombreuses: l'Europe mais aussi les discussions sur la dette au Congrès américain, a expliqué Peter Cardillo, de Rockwell Global Capital. Malgré une certaine détente sur le marché de l'emprunt public en zone euro, les places boursières européennes ont fini en baisse. Les investisseurs s'interrogent notamment sur la manière dont les autorités de l'union monétaire vont endiguer une crise qui menace désormais l'Italie et l'Espagne. Les dirigeants européens semblent en désaccord sur le rôle que doit jouer la Banque centrale européenne (BCE), qui a réaffirmé vendredi qu'elle ne se porterait pas davantage au secours de la zone euro qu'elle ne le fait déjà, malgré les pressions exercées notamment par la France. Le Dow Jones affiche une chute de 2,94% sur la semaine. Le marché obligataire a fini en baisse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a progressé à 2,012% contre 1,958% jeudi soir et celui à 30 ans à 2,996% contre 2,975% la veille.