Le 11ème Festival international du film de Marrakech (Fifm), l'un des plus dynamiques et des plus importants rendez-vous cinématographique du Maghreb se déroulera du 02 au 10 décembre prochain dans la magnifique ville ocre, qui a ensorcelé pas mal de figures du monde artistique, notamment, Yve Saint Laurant, le modiste qui depuis sa visite dans les années 70 dans cette contrée a carrément laisser tombé son " clair obscur ", pour un panel de couleurs que les lumières de Marrakech lui ont inspiré. Aucun film algérien ne figure parmi les 15 longs-métrages sélectionnés pour être en compétition pour le suprême trophée de l'Etoile d' Or de cette onzième édition. Pourtant, l'Algérie est une habituée de cette rencontre, et qu'en 2008 par exemple, "Mascarade " de Lyes Salem avait fait une excellente impression sur l'ensemble des invités. Si aucun film algérien n'a été sélectionné, c'est surement à cause de la rareté des produits cinématographiques qui se fait chez nous, d'autant que dans un festival, on exige que les œuvres en compétition ne soient pas encore vue en salle, donc neuves. Qu'elle est le film que l'Algérie a produit en 2011 ? Beaucoup qui ont été fait grâce et pour l'événement toujours en cours de " Tlemcen capitale de la culture islamique 2011". Est-ce que ceux-là Marrakech n'en veut pas ? Fort possible au vu des cinéastes et des produits étrangers qui se déplaceront à ce rendez-vous extrêmement glamour. Après le Maroc, pays honoré en 2004, l'hommage rendu à l'Espagne en 2005, à l'Italie en 2006, à l'Egypte en 2007, et à la Grande-Bretagne en 2008, le Festival mettra mettait à l'honneur en 2009 le pays asiatique incontournable dans le paysage cinématographique mondial : la Corée. Cette année, pas moins de quinze longs-métrages seront en lice pour décrocher la supreme Etoile d'Or. La compétition officielle présidée pour la catégorie longs-métrage par le cinéaste serbe Emir Kusturica, verra la participation de films de réalisateurs émergents, précise la Fondation du Fifm. Il s'agit de "L'amante du Rif" (Maroc), "180 °" (Suisse), "Baby factory" (Philippines), "Belvédère" (Bosnie-Herzegovine), "Death is my profession" (Iran), "Don't be afraid" (Espagne), "I carried you home" (Thaïlande), "La terre outragée" (France, Allemagne, Pologne), "Les crimes de Snowtown" (Australie), "Louise Wimmer" (France), "Out of bounds" (Danemark), "River of gold" (Mexique), "Seven acts of mercy" (Italie), "Sneakers" (Bulgarie) et "Without" (USA). A la cérémonie de clôture du Festival, le jury de la compétition des longs-métrages remettra outre le Grand Prix, le Prix du jury, le Prix de la meilleure actrice et le Prix du meilleur acteur. Par ailleurs, dix autres longs-métrages seront projetés hors-compétition lors de ce rendez-vous cinématographique qui rendra un hommage au cinéma mexicain, notamment à la jeune génération du septième art dans ce pays. Dans le concours des courts-métrages, le jury présidé par la comédienne américaine Sigourney Weaver, ne décernera qu'un seul et unique Grand Prix baptisé "Cinécoles", récompense qui sera exclusivement consacrée à la réalisation d'un second court-métrage. L'édition 2010, présidée par l'acteur, réalisateur, producteur et metteur en scène de théâtre américain John Malkovich, avait drainé plus de 80.000 personnes pour assister aux films diffusés sur la place Jamaâ El Fna, artère névralgique de la Médina de Marrakech, en présence d'environ 500 journalistes représentant la presse marocaine et internationale. Le Fifm est l'un des quatre rendez-vous annuels du cinéma au Maroc, avec le Festival du court-métrage méditerranéen de Tanger, le Festival du film méditerranéen de Tétouan et le Festival du cinéma féminin de Salé. L'absence de l'Algérie à cet important rendez-vous confirme que la production cinématographique locale est non seulement dirigiste mais idéologique.