Quand bien même les gouvernements, dans les économies ouvertes, n'ont pas le pouvoir de décider à la place des entrepreneurs, il n'en demeure pas moins que les échanges de mesure de confiance permettent de créer un climat favorable. L'attractivité de l'Algérie pour les IDE est connue de tous, comme il est connu que la densification de tissu industriel national permet déjà d'offrir des opportunités. Non pas que l'Algérie se considère comme à prendre, car elle reste maîtresse de son destin, maîtresse des orientations de son développement, mais il est évident que les premiers investisseurs ont plus de choix, bien qu'il y ait toujours de la place dans le champ économique. Les relations de confiance sont établies entre le pouvoir politique algérien et ses homologues étrangers, sans distinction de continent. Le marché algérien offre de bonnes opportunités aux investisseurs compte tenu des ambitions affichées par le gouvernement pour ce qui concerne les objectifs de développement et des évolutions rapides dans la réunion des conditions devant faciliter l'investissement ou le partenariat. Les réformes sont faites, les restructurations de l'économie sont faites, l'amélioration des infrastructures pour le transport, l'approvisionnement et la distribution est effective, ce qu'on appelle des "business chance". C'est vraiment le moment pour les investisseurs étrangers, pour ne pas avoir à peiner, de rattraper les trains qui ont démarré. C'est aussi valable pour les PME que pour les grandes entreprises. Nous avons des acteurs vraiment actifs et qui trouvent chez leurs interlocuteurs une ouverture importante, cela est aussi valable pour les acteurs de nos exportations que pour ceux qui ont la mission de convaincre les investisseurs étrangers à emprunter la voie algérienne, ce qui nous permet quand même, à travers le constat que depuis 2005 il y a un accroissement des investissements, de faire une lecture positive de l'évolution de l'économie algérienne.