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Les femmes algériennes managers doivent s'approprier davantage les NTIC dans la gestion de leurs entreprises Selon les experts du 2e programme des ambassadeurs d'entreprises
L'association nationale des Algériennes managers et entrepreneurs redouble d'activités en 2011 pour mettre au diapason international le niveau de la formation professionnelle des femmes chefs d'entreprises et notamment dans le domaine de la maîtrise des nouvelles technologies de l'information et de la communication utilisées de plus en plus dans la gestion moderne des PME. Les femmes algériennes managers doivent savoir utiliser davantage les nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) pour augmenter la productivité et la croissance économique de leurs entreprises, dans le cadre notamment de la mise en en œuvre du programme de la promotion de la production nationale et de la diversification de l'économie nationale, selon les experts du 2éme programme des ambassadeurs d'entreprises (CAP 2011) qui se sont réunis hier, à Alger, dans le cadre d'un séminaire international organisé par l'association nationale des Algériennes managers et entrepreneurs ( AME) sur le thème de " l'entrepreneuriat féminin et les nouvelles technologies de l'information et de la communication dans les PME ". Selon Mme Kedidja Belhadi, la nouvelle présidente de l'AME, l'utilisation des nouvelles technologies de l'information et de la communication au sein des entreprises dirigées par les femmes est de nos jours " une priorité pour diversifier l'économie nationale et développer l'entreprenariat féminin en Algérie et la création des PME. " Sensibiliser la femme entrepreneur sur le rôle des NTIC dans le développement économique est primordial et ce, à travers notamment l'organisation de rencontres régionales et internationales consacrées aux femmes entrepreneurs en vue de les informer de l'importance des enjeux des technologies modernes dans le développement de leur activité économique " a-t-elle ajouté Mme Benhabiles Nassima, directrice des études et représentante du ministère de l'industrie, de la PME et de la promotion des investissements au séminaire a mis l'accent quant à elle sur l'implication de la femme algérienne dans sa propre formation pointée sur les exigences du marché du travail, afin de maîtriser surtout l'utilisation des NTIC dans la gestion moderne de son entreprise selon de nouvelles techniques managériales utilisées dans les entreprises internationales. L'Algérie a engagé, dit-elle, dans ce sens un ensemble de réformes économiques pour redynamiser son système productif, le préparer à une plus grande ouverture extérieure et assurer la pérennité d'une croissance économique forte indépendamment des hydrocarbures. La prolifération des centaines de milliers de PME privés dans tous les domaines d'activité a permis, selon elle, sous l'effet des mutations de notre système économique, de les situer dans le prolongement de l'industrie. Selon les chiffres présentés par Mme Benhabilés et recueillis auprès de l'ONS, les PME s'élèvent à 643 000 au 1er semestre 2011 avec un taux de croissance de 6% par rapport à la même période de 2011, soit 36 000 entités économiques de plus. " Toutefois, le taux d'activité de la femme est seulement de 15% contrairement à celui de l'homme qui est de 69% " a-t-elle indiqué. En dépit de la qualité de sa formation universitaire avancée en terme de diplômes, la femme algérienne n'arrive pas toujours à accéder au marché du travail, a-t-elle déploré. Les défis majeurs que doit relever la femme algérienne sont nombreux et multiples comme d'ailleurs ceux rencontrés par les femmes dans lez reste du monde. Mais elle doit en priorité relever, selon Mme Benhabilés celui relatif à l'appropriation des NTIC par le biais de la formation de haut niveau et le commerce électronique notamment dans le domaine du marketing, de l'organisation et de la gestion. Mme Gillian Robinson, représentante du programme de coordination de soutien à l'entreprenariat féminin en Afrique du Nord et au moyen Orient a estimé pour sa part que l'entreprenariat féminin est sur la bonne voie en Algérie, même si les femmes chefs d'entreprises rencontrent plus de contraintes en matière d'accès au financement bancaire entre autres. Elle a également mis l'accent sur la nécessité de se préoccuper de la formation des femmes dans la gestion de leurs entreprises selon les technologies modernes. Mme Robinson a rappelé que le 2éme programme des ambassadeurs d'entreprises (CAP 2O11) envisage de mettre en pratiques six sessions de formation concernant l'entreprenait féminin dans les deux régions entre l'année en cours et 2012. Les travaux se poursuivront aujourd'hui et demain sous formes d'organisation d'ateliers pour déboucher sur des recommandations.