Quelque 274 projets d'investissement ont été agréés par le Comité d'assistance et de la localisation de la promotion d'investissement et régulation foncière de la wilaya de Djelfa, apprend-on. Ces projets devraient générer la création de 600 emplois directs et 320 indirects. On fait également état de 550 nouveaux dossiers déposés au niveau de ladite commission pour étude de conformité et d'éligibilité. La dynamique de l'emploi s'est renforcée par la réalisation d'un abattoir d'envergure régionale dans la commune de Hassi-Bahbah, qui générera pas moins de 1.060 postes de travail, dont 500 jeunes diplômés et des femmes au foyer. En outre, l'ouverture prochaine de la briqueterie de Aïn-Maâbed, permettra la création de 500 emplois, parallèlement à la préparation d'une " carte de l'investissement ", visant les moyens et mécanismes à mettre en place pour l'exploitation de millions de peaux d'ovins, bovins et de caprins exportées en dehors de la wilaya de Djelfa. Un créneau qui a toujours capté l'intérêt des jeunes d'autant plus que la région détient plus de 3 millions de moutons, un véritable plan de charge local conséquent permettant d'envisager des unités de transformation. Dans le tableau de répartition des projets financés au titre de l'ANSEJ, l'artisanat et le transport de marchandises et frigorifique, ont connu une extension ainsi que celui de l'agriculture où les jeunes promoteurs se font de plus en plus nombreux. Des journées portes ouvertes sous la promotion de l'emploi sont organisées, ce qui a permis aux visiteurs, garçons et filles, de découvrir à travers expositions et dépliants des créneaux générateurs de perspectives. De son côté, la CNAS a vulgarisé les nouveaux avantages en matière d'allégement des charges dans le cadre des mesures d'encouragement et d'appui à la promotion de l'emploi. Cela, au même titre que la BDL, qui agit de concert avec toutes les parties concernées par l'étude du dossier des jeunes promoteurs, notamment après promulgation de l'instruction interministérielle de juillet 2008, instituant le CLEF (Comité local d'études et de financement).