La dynamique du processus de développement dans la wilaya de Médéa, s'est traduite par de bons indicateurs socio-économiques reflétés par les PSD et PCD. Ainsi, sur 784 opérations inscrites au titre du programme sectoriel décentralisé (PSD), 269 ont été clôturées, alors que 515 sont sur le point de l'être. En termes chiffrés, une autorisation budgétaire (AP) de 49,7 milliards de dinars a été dégagée. Concernant les programmes communaux de développement (PCD), les mêmes sources révèlent un total de 902 opérations inscrites, dont 412 clôturées, 265 autres en phase d'achèvement, tandis que 225 sont en cours. Une nomenclature financière globale de 51,5 milliards de dinars, à laquelle est venu s'ajouter le budget alloué par l'Etat, pour l'année 2014, de l'ordre de 2.470 milliards de centimes. Cette rallonge a été ventilée entre les 64 communes que compte la wilaya de Médéa, sur la base de leur poids démographique et les priorités. Par ailleurs, l'objectif attendu d'une série de réunions de travail entre le wali, M. Brahim Merad, et son exécutif est " de mettre en place une approche méthodologique qui s'articule autour de nouvelles orientations et réajustement structurel ainsi que l'évaluation du programme 2010-2014, selon des schémas directeurs de traçabilité et de visibilité, et de revisiter certains instruments et leur adéquation avec les investissements publics à rationnaliser ". S'agissant des caractéristiques de la wilaya de Médéa en tant que région à vocation agro-alimentaire en premier lieu, les pouvoirs publics ont lancé une batterie de projets destinés à mettre en valeur une bande steppique de 200.000 hectares comprise entre les daïras de Chellalet Adhaoura, Aïn Boucif, Sebt Aziz, et Chahbounia, notamment des mesures d'accompagnement à même de revitaliser ces régions des hauts-Plateaux de Médéa en sus de leur position clé sur l'échiquier des futures zones de transformation érigée selon les besoins du marché de travail qui est, faut-il le souligner, en constante évolution. Autrement dit, c'est un véritable audit social que les autorités locales veulent établir.