Enlevé lundi dernier et emmené en territoire libyen par ses ravisseurs, le wali d'Illizi a été remis, hier, aux autorités algériennes au poste frontalier de Deb Deb. Le wali, Mohamed Laid Khelfi, a été remis par les autorités libyennes à 10h50, a-t-on précisé. Dans un communiqué rendu public hier, le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales a confirmé, officiellement, la remise à 10h50 par les autorités libyennes du wali d'Illizi, Mohamed Laïd Khelfi, au niveau du poste frontalier de Deb Deb dans la wilaya d'Illizi. "Le wali d'Illizi est en bonne santé", a indiqué le président de l'Assemblée populaire nationale, Abdelaziz Ziari, hier matin lors d'une séance plénière, citant le ministre de l'Intérieur, Daho Ould Kablia. Le ministère de l'Intérieur avait annoncé mardi en fin d'après-midi que les autorités libyennes avaient libéré le jour même en territoire libyen le wali d'Illizi et qu'il sera remis de façon "imminente" aux autorités algériennes. Les ravisseurs ont été arrêtés à 150 km en profondeur du territoire libyen, a précisé la source, ajoutant que le wali a pu joindre, mardi dernier, sa famille par téléphone afin de la rassurer. Pour rappel, le wali d'Illizi avait été enlevé lundi dans la région de Timeroualine à 80 km de Deb Deb, au retour d'une mission régulière d'inspection et de travail, par "trois jeunes algériens armés et identifiés". "Le lundi 16 janvier 2012 à 16h00 au retour d'un déplacement dans la commune de Deb Deb (Illizi) effectué dans le cadre des missions régulières d'inspection et de travail et après une rencontre qui s'est tenue dans cette localité à laquelle ont pris part, Mohamed Laid Khelfi (wali d'Illizi), le président de l'Assemblée populaire de wilaya, le chef de daïra d'Aïn Amenas, ainsi que le président de l'Assemblée populaire communale de Deb Deb et les représentants de la société civile, le véhicule du wali d'Illizi a été intercepté dans la région de Timeroualine par trois jeunes algériens armés et identifiés", avait annoncé le ministère de l'Intérieur dans un précédent communiqué. "Le président de l'APW ainsi que le chargé de protocole et le chauffeur du wali ont été relâchés, tandis que le wali a été gardé par ses ravisseurs et dirigé vers la frontière algéro-libyenne", avait-il précisé. Le véhicule du wali avait été ensuite retrouvé "abandonné" non loin du lieu de l'enlèvement, rappelle-t-on.