Suisse Un séisme de 4,2 sur l'échelle de Richter secoue l'est du pays Le nord-est de la Suisse a été légèrement secoué, avant-hier soir, par un tremblement de terre de 4,2 sur l'échelle de Richter. La secousse a eu lieu à 23h45, a indiqué samedi soir le Service sismologique suisse (SSS). Elle a été ressentie jusque dans le Tyrol et le Vorarlberg. L'épicentre du séisme se trouvait à une profondeur de 30 kilomètres entre les lacs de Zoug et de Zurich, a indiqué à l'ats le SSS lié à l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ). "Ce tremblement de terre a vraisemblablement été ressenti partout en Suisse", selon le SSS. Des journalistes de l'ats ont confirmé avoir ressenti la secousse à Zurich et dans la région bâloise. Rien qu'à Zurich, la police cantonale a enregistré plus de 350 téléphones d'habitants inquiets. "Surpris dans leur sommeil, Les gens ont voulu savoir ce qu'il s'était passé", a indiqué un porte-parole. Toutefois aucun dégât n'est attendu avec un séisme qui survient à une telle profondeur. Koweït Démission du gouverneur de la Banque centrale Le gouverneur de la Banque centrale du Koweït, cheikh Salem Abdelaziz Al-Sabah, a démissionné pour protester contre une forte hausse des dépenses publiques, a rapporté, hier, un journal. Le quotidien Al-Qabas a précisé que le gouverneur avait démissionné après s'être opposé à l'évolution négative de la politique budgétaire de l'Etat et de ses conséquences dangereuses pour l'économie nationale. Cheikh Salem, en poste depuis plus de 25 ans, était à l'origine de la décision en mai 2007 d'indexer le dinar koweïtien sur un panier de devises, et non plus uniquement sur le dollar, dans le but de contenir l'impact d'une inflation galopante. Il a souvent mis en garde en public contre la politique fiscale du gouvernement et la hausse rapide des dépenses pour l'avenir du Koweït. Le Koweït est considéré comme un Etat providence pour ses 1,17 million de citoyens, qui jouissent gratuitement de nombreux services sociaux dont ceux de la santé et de l'éducation, de prix fortement subventionnés et d'avantages fiscaux. Japon Un robot téléguidé sur le modèle d'Avatar Des chercheurs japonais ont mis au point un robot capable d'imiter les gestes d'un humain le contrôlant à distance via un procédé de capture de mouvements, technique qui rappelle le film à succès d'Hollywood, Avatar. L'utilisateur de Telesar V est équipé d'un casque intégral, d'une veste et de gants spéciaux qui lui permettent non seulement d'actionner un robot androïde, mais aussi de voir, entendre et ressentir la même chose que la machine. Quand j'enfile les gants et le casque doté d'un écran vidéo et que je bouge mon corps, je vois mes mains remplacées par celles du robot. Quand je remue la tête, j'ai une vision qui correspond à celle du robot, a expliqué le chercheur Sho Kamuro. Selon le professeur Susumu Tachi, spécialiste en ingénierie et en réalité virtuelle à l'université Keio, l'équipement sensible revêtu par l'opérateur envoie des instructions détaillées au robot, qui reproduit ainsi chaque mouvement de l'utilisateur. Le robot pourrait permettre de créer un lien avec votre grand-père ou grand-mère vivant dans une région isolée et vous permettre de veiller sur eux à distance, a-t-il suggéré. Naufrage du Concordia en Italie Le pompage du mazout a commencé dans l'épave Le pompage du mazout dans l'épave du navire de croisière italien Costa Concordia a débuté, avant-hier, devant l'île du Giglio (Toscane, centre de l'Italie), un jour avant la date prévue, a annoncé le commissariat chargé de gérer les conséquences du naufrage. Par une mer calme, a pu commencer l'aspiration du carburant contenu dans un premier grand réservoir de 400 mètres cubes, sur un ensemble de six (bien six) concernés dans la première phase de l'opération. La protection civile italienne avait promis de l'entamer, hier, soit un mois jour pour jour après la catastrophe qui a fait 32 morts. Avant-hier, les derniers préparatifs ont été effectués pour que l'opération débute en toute sécurité. Le carburant devrait être extrait au rythme de cinq mètres cubes l'heure, mais ce volume pourrait doubler à plein régime. Norvège Le magnat John Fredriksen va commander 10 tankers malgré les surcapacités Le magnat d'origine norvégienne John Fredriksen compte dépenser cette année plusieurs centaines de millions de dollars pour l'achat de 10 tankers, pariant sur les gains de carburant de ces nouveaux bateaux sur un marché en surcapacité, a-t-il dit dans un entretien rendu public, hier. Les navires, dont le constructeur n'est pas encore connu, sont destinés à la flotte de Frontline 2012, émanation de Frontline, ancien leader du transport maritime de pétrole forcé à une restructuration l'an dernier, selon le journal. Sur fond de surcapacités, l'idée semblerait folle aux yeux de la plupart, a reconnu M. Fredriksen, estimant à au moins 100 les pétroliers géants en surnombre actuellement sur une flotte mondiale totale de 570 navires de ce type. Mais au prix du mazout d'aujourd'hui, nous économiserons 10 000 dollars par jour, a-t-il dit, grâce à l'efficacité énergétique des nouveaux bateaux. Etabli à Londres et ayant adopté la nationalité chypriote pour des raisons fiscales, M. Fredriksen possède 52% de Frontline 2012. Mali L'armée confirme des exécutions sommaires de soldats et de civils L'armée malienne a confirmé, hier, des exécutions sommaires de soldats et de civils commises lors de l'offensive menée par la rébellion touareg le 24 janvier contre la ville d'Aguelhok (nord-est). Il y a eu effectivement des exécutions sommaires ce jour, des personnes ont été égorgées, d'autres ont tout simplement reçu une balle dans la tête, a déclaré le colonel Idrissa Traoré, chef de la Direction de l'information et des relations publiques des armées (Dirpa) du Mali. Selon lui, il y a eu des civils parmi les victimes de ces exécutions qui, a-t-il affirmé, ne peuvent avoir été commises que par ces gens d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Sur le nombre de victimes, le colonel Traoré a dit ne pas pouvoir donner le nombre exact, parlant d'au moins une soixantaine de personnes qui ont été exécutées ce jour du 24 janvier. Alerte à la bombe à l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol Deux terminaux évacués Deux terminaux passagers de l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol ont été évacués, hier matin, à la suite d'une alerte à la bombe, a-t-on appris auprès de la gendarmerie. Une enquête est menée sur un homme qui a dit à des passants qu'il avait une bombe avec lui, a déclaré un porte-parole de la gendarmerie de l'aéroport, Robert van Kapel, à la télévision néerlandaise NOS. Selon des médias néerlandais citant des témoignages recueillis sur place, cet homme se trouvait dans les toilettes de l'aéroport et était perturbé. Les passagers qui se trouvaient dans les terminaux, 1 et 2, ont été dirigés vers les deux autres terminaux, a indiqué Geert van der Varst, un porte-parole de l'aéroport. L'aéroport d'Amsterdam-Schiphol accueille en moyenne entre 120 000 et 140 000 passagers par jour. Turquie Erdogan quitte l'hôpital après une deuxième opération de l'intestin Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a quitté tard, avant-hier, une clinique d'Istanbul où il a été opéré vendredi pour la deuxième fois de l'intestin, ont annoncé ses médecins. M. Erdogan doit se reposer quelques jours dans sa résidence d'Istanbul avant de reprendre ses fonctions officielles et de rentrer à Ankara. Le Premier ministre turc, âgé de 57 ans, a subi une deuxième et dernière partie de l'opération du système intestinal entamée le 26 novembre, avait indiqué samedi son service de presse. Un communiqué a insisté sur le fait que cette seconde intervention d'une trentaine de minutes était prévue depuis le début et met fin au traitement. La première opération subie par M. Erdogan avait été suivie d'une longue période de convalescence, jusqu'au 13 décembre, poussant les Turcs à s'interroger sur sa santé. Fukushima Haute température d'un réacteur, possible panne de thermomètre La compagnie gérante de la centrale accidentée de Fukushima a fait état, hier, d'une nouvelle hausse de température en un point du réacteur 2, mais en l'absence d'autres signaux probants, elle soupçonne de plus en plus une panne d'un thermomètre. Un des trois instruments de mesure indiquait, hier matin, 91,2 degrés Celsius, un niveau qui grimpe de jour en jour en dépit de l'augmentation des injections d'eau de refroidissement. Tepco déverse environ 17 tonnes d'eau par heure dans ce réacteur. Toutefois, les deux autres thermomètres de la cuve sous pression, situés à la même hauteur à l'intérieur du réacteur, continuent d'indiquer pour leur part une température inférieure à 35 degrés Celsius, allant en diminuant, de même que d'autres capteurs localisés plus bas. En outre, les prélèvements effectués n'ont pas révélé la présence de gaz comme les isotopes de xénon 133 et 135 qui témoigneraient de l'existence d'une réaction de fission nucléaire.