Faut-il rappeler qu'incontestablement, l'idéologie et la politique de l'ex-FIS ont été refusées et rejetées par le peuple Algérien. Un rejet qui continue d'exister toujours tant, il y a ce caractère agressif prôné par ce parti dissout. Point n'est besoin ici de raviver les plaies à peine cicatrisées. Le peuple algérien victime d'une violence franchement sanglante perpétrée par les troupes de Abassi Madani, ne peut aujourd'hui que persister à dire que le temps des illusions est révolu. L'arrivée au plan national de la Réconciliation Nationale a été acceptée comme cela devait l'être par les Algériennes et les Algériens, c'est-à-dire une référence importante dans la consolidation de la stabilité, de la paix, de la sécurité et de la promotion du développement économique. Les espoirs investis dans cette direction sont maintenant une réalité pour avoir rompu tous les liens avec l'intégrisme politique et rendu l'Algérien responsable avec le soin de régler de lui-même sa marche vers le bonheur et le bien-être et en relation avec la communauté nationale et de son intérêt. Mais voilà, encore une fois, et pour créer la confusion, le duo Abassi Madani-Ali Belhadj osent à la faveur du processus démocratique en cours, refaire surface et de s'adresser au peuple algérien à s'abstenir lors du prochain scrutin législatif, tout en ciblant les nouvelles réformes qu'ils considèrent de " superficielles ". Cette ultime tentative n'est pas moins maladroite que les précédentes Le rôle que remplissent à présent ces réformes initiées par le président Abdelaziz Boutèflika est un fait qui autorise à affirmer qu'elles sont crédibles, légales et légitimes. Elles sont mises en application avec le l'asseutiment du peuple. Par contre, elles suscitent amertume et inquiétude dans le camp de la composante islamique radicale qui se refuse à suivre le chemin tracé par le peuple à savoir la reconstruction d'une Algérie forte débarrassée de la Fitna des années 90. Ce duo qui a provoqué en Algérie une véritable guerre civile et un bain de sang jamais vu, n'a maintenant devant lui aucune voie de pénétration à ce processus, leur CV n'est pas accepté par les lois de la République , notamment les dispositions de la Charte relative à la Réconciliation Nationale. C'est tellement facile à comprendre leurs " gériatrie" et leurs actions qui visent à saper non seulement les sentiments et la politique des réformes, mais aussi l'image du pays. Un pays qu'ils veulent voir se reconstruire en fonction de leurs idées hégémoniques préconçues de laboratoires étrangers. En voulant imprimer aux prochaines législatives un caractère de non événement, Abassi et Belhadj, arrivent toujours au moment où il devient impossible de stopper la " locomotive ". Avec leurs échec successifs, ils perdent le contrôle de leur esprit et ne peuvent nullement influer sur les événements. Ces deux hommes rejetés par la société algérienne devront apprendre à leurs dépens que le temps des massacres et des expéditions punitives contre le peuple est révolu. Faut-il aussi rappeler que les activités du FIS dissout ont été une suite catastrophique pour l'économie nationale. Ce registre du " mal " est un lourd héritage pour ces gens-là qui sont responsables de la tragédie nationale. Maintenant, ils sont connus pour ce qu'ils sont en réalité : des gens qui refusent le bonheur au peuple. Ils auront certainement d'autres tentatives dans le dessein de la déstabilisation. L'Algérie est bel et bien sauvée du péril intégriste. Son unité nationale s'amplifie considérablement à la mesure de nouvelles ambitions politiques, économiques et sociales. C'est pourquoi chaque Algérienne chaque Algérien campe sur les positions républicaines, durement acquises et chèrement défendues. Aucun algérien n'a plus le droit de se laisser berner par ce discours rétrograde dont les orateurs à l'instar de Abassi et Belhadj sont toujours courbés sous les fourches caudines de l'extérieur. Il faut être lucides et pour s'y faire, il faut comprendre les manœuvres des ex-FIS et leurs supplétifs. La vigilance est plus que jamais valable en ce moment précis de la floraison des réformes afin de briser net cette entreprise de complots et de surenchères. En effet, pour reconstruire le pays, détruit pendant toute une décennie par Abassi Madani et consorts, il faut posséder la détermination jusque et y compris le dernier effort. Cela constitue la garantie que les intérêts de la Nation sont préservés et promus par tous. Un peuple debout est un adversaire invincible.