Les participants à l'atelier sous-régional sur la mobilisation des ressources, clôturé vendredi dernier à M'sila, ont recommandé une contribution efficace pour la mise en œuvre des conventions issues du processus sur la désertification, telle que définie par la Conférence des Nations unies sur l'environnement et le développement CNUED qui s'est tenue à Rio de Janeiro au Brésil en 1992. Le projet de la Grande muraille verte GMV ,est un outil de lutte contre la désertification, qui désigne la dégradation des terres dans les zones arides, semi-arides et subhumides sèches par suite de divers facteurs, à l'image de variations climatiques et les activités humaines. Les participants à cette rencontre de cinq jours ont également proposé de mettre en œuvre la stratégie du projet GMV dans le cadre de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, et d'harmoniser les différentes étapes de processus de formalisation de ce projet en montant des partenariats pour parvenir à un bon mécanisme de son financement. La création d'un cadre de concertation et de partenariat entre les pays concernés par la GMV, la mise en place d'une structure autonome pour prendre en charge sa mise en œuvre dans chaque pays, selon sa situation, et l'installation d'un cadre d'investissement de la GMV ont également été recommandés, en plus de la mise en place d'une plateforme accessible à tous les acteurs de la Grande muraille verte. Cet atelier sous-régional , a était organisé par la Direction générale des Forêts au titre du projet d'appui à la mise en œuvre de l'initiative de la GMV pour le Sahara et le Sahel, parrainé par l'Union africaine et l'Union européenne, la FAO et le Mécanisme mondial de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification CNULCD. Il convient de rappeler que cette rencontre a réuni des représentants de 8 pays africains concernés par le phénomène de la désertification, à l'image de l'Algérie, le Burkina-Faso, Djibouti, la Mauritanie, le Niger, le Tchad, le Sénégal, et le Mali.