La renaissance de l'Algérie nécessite une série de démarches compétitives. Ce besoin fondamental concerne non seulement la société civile mais ceux qui fournissent la " matière " politique au peuple. L'action d'ensemble est à situer dans l'esprit qui aborde cette nouvelle étape à travers laquelle les Algériens devraient pleinement prendre conscience surtout qu'elle envisage le recours à une démocratie très explicite sur tous les détails. Cette approche pourrait être différente de certaines attitudes qui se meuvent dans l'objet de prestige, d'ailleurs mal choisi à ce moment, car l'opinion a besoin d'attitude et de position crédibles. Cela signifie que le système nouveau à greffer à la vie nationale soit pris en charge et assumé par des acteurs intègres, à tous les niveaux de leurs activités et que leurs tâches et missions soient " contagieuses ", c'est-à-dire qu'ils arrivent à faire saisir à l'ensemble de l'environnement social en quoi consiste ce mouvement réformiste de l'Etat algérien, créant ainsi une compréhension et une adaptation généralisées à la démocratie au sein de la société algérienne. C'est dire également que la nécessité de confier à la classe politique et la société civile la réalisation du changement ciblé est évidemment importante au départ dans la détermination du président Abdelaziz Bouteflika. D'où ce large appel à la particpation de tous à procéder au relais et au passage à une ère politique nouvelle. Par ailleurs, après un certain nombre d'erreurs, parfois malheureuses, les Algériens qui connaissent aussi les erreurs à éviter et les fautes à ne pas commettre, savent, aujourd'hui, qu elle voie empruntée. En effet, cette prise de conscience montre bien que, dans l'intérêt du pays, le peuple est décidé à ne pas être le " servile " adaptateur des idéologies importées, mais au contraire à définir et à décider de l'instrument démocratique et politique qui lui convient le mieux et le mieux adapté à ses besoins. L'Algérie aborde, aujourd'hui, une phase nouvelle, celle où elle ne fera pas seulement, grâce à cette option du changement un essor sûr, mais comme une nouvelle expérience visant des besoins qui aboutiront à la mise au point d'un ordre de gouvernance plus " juteux " aux intérêts de la Nation. Et, il est normal que ces instruments soient entre les mains du peuple afin de servir de pivot à une série de mutations et d'activités concertées Le succès de l'avenir repose de fait sur la mobilisation complète de ceux qui ont foi dans les objectifs des réformes. La tenue des élections législatives est une occasion à la mobilisation de tous pour que la voies de la démocratie soit la plus puissante que toutes les voie adverses. Les réformes initiées par le président Abdelaziz Bouteflika doivent être plus fortes et les seules à mener à bon port. Car, il y a une lutte entre les forces progressistes, qui ont foi dans le destin et en l'avenir du peuple, et une certaine catégorie de politicards qui œuvrent pour leurs intérêts particuliers. L'insistance sur ce point fait dire à certains impartiaux que les intérêts différent et que le milieu social depuis que la vie existe, qui est à l'origine de ces contradictions. Aussi, l'Etat algérien a opté, en vue de réaliser ses grands objectifs et garantir leur succès pour une méthode rationnelle de concrétisation, sur la souveraineté du peuple et lui seul.