Plus de 21 millions d'électeurs algériens sont appelés demain à se rendre aux urnes pour élire les 462 députés de la prochaine Assemblée populaire nationale dans un scrutin entouré, pour la première fois, de conditions inédites de régularité et de transparence, alors que la communauté nationale à l'étranger a commencé à voter depuis samedi dernier. En prévision de cette échéance électorale, des mécanismes devant garantir le bon déroulement du scrutin ont été mis en place, à l'instar de la Commission nationale indépendante de surveillance des élections législatives, présidée par M. Mohamed Seddiki, et la Commission nationale de supervision des élections législatives, composée de magistrats, présidée par M. Slimane Boudi. Dans le même sens, l'administration s'est engagée à garder sa "neutralité" et à veiller à l'application "rigoureuse" de la loi électorale et des instructions du président de la République qui a insisté sur la nécessité de réunir toutes les garanties pour la réussite de ce rendez-vous électoral pour lequel le votes au niveau des bureaux itinérants a débuté la veille, lundi. Ce scrutin se déroule, pour la première fois dans les annales des élections en Algérie, sous l'oeil vigilant de plus de 500 observateurs étrangers, dépêchés par l'Union européenne, l'ONU, la Ligue arabe, l'Union africaine et l'organisation de la coopération islamique, ainsi que par des Organisations non gouvernementales. Ils auront pour tâche d'observer en toute liberté le déroulement du scrutin et leur travail est encadré par un "code de conduite" fixant les conditions de leur mission, notamment en ce qui concerne le respect de la législation du pays hôte et sa souveraineté. Au plan de l'encadrement, 400 000 agents administratifs ont été mobilisés pour la circonstance afin d'assurer le bon déroulement de toutes les opérations de vote, dans toutes leurs phases. Soulignons enfin que 20 000 représentants de l'appareil judiciaire ont été mobilisés pour superviser, dans les meilleures conditions, l'opération de vote.