Maintenant le FLN est sûr d'avoir consolidé son ancrage au sein de la société algérienne qui vient de lui renouveler sa force potentielle pour poursuivre son œuvre au titre singulier du programme du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. Ce choix résulte d'une volonté à consacrer la continuité et à offrir au FLN la légitimité de composer un gouvernement de l'unité nationale. Les Algériens ont voulu avoir ce représentant traditionnel redéfinir, pour eux, un mode de gouvernance qui correspond à leurs aspirations. La naissance jeudi dernier de l'Assemblée nationale issue d'un scrutin reconnu au niveau national et par l'ensemble de la communauté internationale, prend dès lors corps et racine afin d'élargir davantage son horizon démocratique. Le verdict dégagé des urnes par les électeurs voudrait espérer que le FLN se comporte aujourd'hui de manière différente et ce, au regard des mutations subies par la société algérienne et conformément à ses nouvelles exigences. C'est parce qu'il est estimé que ce choix en faveur de l'ex-parti unique est nourri de beaucoup de messages. Son comportement pourrait avoir valeur d'exemplarité et de réponse à la confiance placée en lui par les Algériens. A travers tout cela, le peuple souhaite que son parti politique préféré se comporte de manière voyante, spectaculaire et visionnaire, d'abord pour consolider la continuité et ensuite pour exercer ses tâches et missions pour le progrès et la stabilité du pays. En effet, acteur des réformes au titre de la mise en application du programme présidentiel, le FLN est interpellé par le scrutin du 10 mai a engagé sa grande réforme interne lui permettant de précéder les événements et de ne point prendre trop de retard. Le FLN est donc astreint à prendre acte du vote exprimé en sa faveur par les Algériennes et les algériens pour continuer à concrétiser le programme du président Abdelaziz Bouteflika tout en veillant à la mise en œuvre des réformes politiques, économiques et sociales. La formation de Belkhadem est en droit de se battre, en tant que première force politique du pays fortement portée par les Algériens et solidement ancrée sur l'ensemble du territoire national. A présent, il s'agit pour le FLN et à ses éventuels partenaires de renforcer les constantes nationales à travers un islam d'unité et de réconciliation. Il faudrait avoir à l'esprit que si les Algériens restent attachés au FLN et à ce qu'il représente comme Histoire et comme programme, ils ont, par le vote du 10 mai, indiqué qu'ils veulent un Front rénové, en prise directe sur la jeunesse, fonctionnant dans la clarté, la transparence et la démocratie. Ainsi, la première force politique du pays va se juger à travers ses efforts d'imagination, par son volontarisme et par sa détermination à être à proximité des aspirations et des besoins de la population, notamment que le peuple en optant pour la continuité du renouveau national, tient farouchement à la promotion du développement et à la consolidation de la stabilité politique du pays c'est, bien sûr, pour ces raisons qu'il a décidé de sanctionner les autres tendances politiques et faire du recul des partis islamistes un principe pour la sauvegarde de la République. Un exemple pour exprimer que l'Algérie n'est pas concernée et ne le sera jamais, par cette tension qui secoue le monde arabe, du fait de l'escalade d'un mouvement islamiste à la solde de l'étranger. Le résultat des urnes a montré jeudi dernier d'abord et avant tout, que le peuple algérien n'est pas, prêt pour l'aventure des " printemps arabes ", pas plus qu'il n'entend sacrifier son identité nationale, religieuses politique et culturelle. Il a réduit à leur dimension d'avatars de la démocratie des partis champignons qui ont inondé le pays de slogans, mots d'ordre et autres prises de position aussi " fumants " que " fumeux ". Les auteurs et acteurs de ces slogans ont été balayés par l'expression souveraine des électeurs.