Le ministre du Commerce, M. Mustapha Benbada, a réitéré ce qu'il avait déclaré au début du mois de mars dernier, à savoir le recrutement de 7.000 nouveaux agents contrôleurs à travers l'ensemble des wilayas du pays avant la fin du programme quinquennal 2010-2014. Cette déclaration a été faite par le ministre du Commerce, hier, lors de sa présidence de l'ouverture d'une rencontre nationale de sensibilisation consacrée au "Guide du consommateur algérien", organisée au palais de la Culture et des arts. M. Benbada a indiqué, en outre, que ces 7000 nouveaux contrôleurs seront ajoutés aux 3.600 déjà en activité au sein des différentes directions du commerce du pays. A rappeler également qu'au début du mois de mars dernier, le ministre avait annoncé que le nombre des inspections territoriales est passé de 59 à 150, réparties à travers le territoire du pays. C'est ainsi que l'on pourrait déterminer les efforts déployés par son département pour réglementer et organiser le secteur du commerce. D'ailleurs, il faut reconnaître que cette année a bien connu de nombreux nouveaux décrets exécutifs et des décisions ministérielles qui ont été promulgués pour réglementer le secteur. Et ce renforcement des personnels chargés du contrôle constitue donc une certaine idée d'assurance que veut procurer l'Etat aux citoyens afin d'éradiquer la commercialisation de produits alimentaires "d'origine et de qualité douteuses et la maîtrise des questions relatives à la consommation qui demeure vraiment ardue. De plus ce nouveau personnel du contrôle du secteur permet de renforcer le contrôle de proximité, à un moment où le ministère du Commerce est également très préoccupé par une meilleure protection des consommateurs. Le ministre a encore ajouté, dans le même contexte, que son département s'apprête à ouvrir 20 nouveaux laboratoires d'analyses et créera "avant la fin du quinquennat en cours" un réseau de laboratoires à travers les 48 wilayas du pays. Il est important de rappeler que l'Etat, pour pallier cette situation, a consacré, à la faveur du 1er plan quinquennal, une enveloppe de 5,8 milliards de dinars afin de réhabiliter et de moderniser les espaces commerciaux des marchés de gros et couverts, alors que pour le 2e plan quinquennal, cette enveloppe a atteint les 10 milliards de dinars. Lutter contre toutes les formes de commerce illicite c'est donc éradiquer la contrebande. Il faut aussi préciser que plusieurs mesures sont prises pour réduire les conséquences de la contrebande." Il s'agit, entre autres, a-t-il dit, de la réactivation des textes règlementaires et l'adoption d'autres comme celui limitant la durée de validité du registre du commerce ". Ce nouveau texte permettra, de distinguer les véritables opérateurs économiques des commerçants fictifs.