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Le salon international de la sous-traitance s'ouvrira du 16 au 19 juin au Palais des Expositions d'Alger : Cap sur le développement du potentiel national
Placée sous le haut patronage du Président de la République, la deuxième édition du Salon international de la sous-traitance "ALGEST" se déroulera du 16 au 19 juin prochain, au Palais des Expositions (SAFEX). Organisé par le World Trade Center Algeria (WTCA), la Bourse algérienne de sous-traitance et partenariat centre (BASTP) et la Bourse de sous-traitance de Nancy (BSTE), cet événement, qui mettra en avant le potentiel national en la matière ainsi que la nécessaire valorisation des capacités locales existantes, constituera, sans nul doute, une opportunité pour les opérateurs algériens à la recherche de partenariats technologiques exi- gés pour postuler aux marchés. Des ateliers/débats, des rencontres B to B, des rendez-vous avec des groupes d'experts sont prévus à l'ordre du jour de ce salon. La première édition du Salon national inversé de la sous-traitance qui s'est tenue du 25 au 28 avril 2011 au Palais des Expositions (Pins-Maritimes) a dévoilé un constat préoccupant de l'activité qui demeure à l'état embryonnaire. De même, la majorité des grandes entreprises industrielles confient une partie non négligeable de leurs plans de charge aux opérateurs étrangers au détriment du savoir-faire local. Un créneau qui demeure à l'état embryonnaire étant donné que le réseau actuel est constitué de 300 PME seulement, selon les chiffres avancés, et demeure fortement concurrencé par des opérateurs étrangers en raison, entre autres, de la faiblesse des moyens d'intervention ainsi que du savoir-faire, aspect qui requiert une certaine maîtrise technologique. Le développement de la filière qui n'est pas cadré dans une véritable stratégie et qui, par conséquent, ne joue pas encore son rôle dans l'économie nationale, exige une "volonté politique et un plan d'action avec des objectifs ciblés" tel que souligné par le président du CNC/PME, M. Zaïm Bensaci, qui ne cesse d'interpeller les pouvoirs publics sur l'intérêt à développer un réseau de sous-traitance suffisamment outillé pour répondre à la commande nationale. Déplorant l'absence de données précises sur cette filière, ce dernier a récemment annoncé le lancement d'une étude, la première du genre, sur l'activité. La démarche devra aboutir à un plan d'action "urgent et opérationnel avec des objectifs spécifiques destinés à pérenniser, soutenir et encourager l'activité", avait-il déclaré. Une revendication légitime et justifiée du CNC/PME, sachant que la facture des importations de pièces détachées, de composants et d'outillages destinés à l'industrie nationale - en moyenne 5 milliards dollars/an depuis 2009 - ne cesse d'augmenter. Les parties concernées devront, ainsi, valider la proposition du Conseil et définir les thèmes de référence pour lancer un appel d'offre à l'expertise nationale. Aussi, ce plan d'action "urgent et opérationnel avec des objectifs spécifiques destinés à pérenniser, soutenir et encourager l'activité" d'autant plus que l'Etat importe, annuellement, pour, environ 5 milliards de dollars de pièces détachées pour les besoins de grands groupes à l'instar de Sonatrach et Sonelgaz, a-t-il souligné. La démarche qui conduira à " une révision de la législation, de la réglementation et l'organisation de l'activité ainsi que la mise en place d'une banque de données" sur le secteur, recommande "le développement d'instruments et de programmes appropriés pour l'émergence d'un tissu de sous-traitance fort et compétitif et de pôles de sous-traitance pour pouvoir substituer aux importations". Il sera question, d'autre part, de militer pour un partenariat au sein de l'activité pour consolider les moyens internes. Un plan de suivi et d'évaluation des différentes actions est prévu dans le cadre de cette entreprise du CNC/PME qui suggère d'ériger, dans le circuit de la sous-traitance, les entreprises répondant aux exigences des standards internationaux. Une première action est déjà engagée dans le secteur des industries mécaniques et automobiles, et devra s'élargir à d'autres activités. Le directeur général de la PME au ministère de l'Industrie, de la Petite et Moyenne Entreprise et de la Promotion de l'investissement a fait état d'un projet, en cours de parachèvement, pour la création de deux clusters d'industrie auto-mécanique, en Algérie. Le premier sera implanté à Rouiba (Alger) autour des installations de la SNVI, alors que le second est programmé à Constantine dans le sillage de l'Entreprise nationale de matériel de travaux publics (ENMTP).