En Algérie, il n'existe qu'un millier d'entreprises de sous-traitance et relevant du secteur industriel. Organisé conjointement par le Wtca et la Bourse algérienne de sous-traitance du Centre ainsi que la Bourse française de sous-traitance de l'Est (Nancy), la 1ère édition du Salon de sous-traitance «Algérie sous-traitance» (Algest'2010), se tiendra du 3 au 6 mai prochain au Palais des expositions (Pins maritimes) d'Alger. Regroupant plus de 95 exposants dont 33 entreprises françaises, ce Salon professionnel cible divers secteurs, notamment l'industrie mécanique, métallique et métallurgique. Il concerne aussi l'industrie des plastiques, des caoutchoucs et composites ainsi que l'industrie électrique et électronique, l'industrie du papier, du verre et de la céramique, en plus des machines et équipements, sans oublier le transport. C'est ce qu'a indiqué le directeur général du World Trade Center Algeria (Wtca), M.Sid Ahmed Tibaoui au cours d'une conférence de presse tenue hier en son siège à Alger. Selon les organisateurs, cette initiative devra contribuer à faire valoir le potentiel national en la matière. Elle permettra aussi aux petites et moyennes entreprises de mettre en évidence leurs compétences dans différents secteurs, notamment l'industrie mécanique, métallique, métallurgique, électricité, électronique, plastique/caoutchouc et composites, maintenance industrielle, pièces, composants automobiles, le Btph, les Ntic et la recherche/développement. Algest 2010 qui coïncide avec le lancement du second programme quinquennal 2010-2014 d'un montant de plus de 150 milliards de dollars s'inscrit, justement, dans cet objectif de relance de la filière de la sous-traitance, très peu développée dans notre pays en dépit des besoins croissants du marché national, mais aussi d'ouverture sur le marché extérieur. A ce propos, le directeur exécutif de la sous-traitance au niveau de la Bourse algérienne, M.Laïb Aziouez, a fait savoir qu'il n'existe qu'un millier d'entreprises de sous-traitance, mais uniquement dans le secteur industriel en Algérie. En fait, «le développement de la sous-traitance exige une spécialisation, un savoir-faire et un transfert de compétences à travers les échanges d'expériences. C'est pourquoi, le Salon constitue une opportunité pour les opérateurs nationaux pour tisser des partenariats à même d'arrimer leurs entreprises à un niveau compétitif», a déclaré, pour sa part, M.Tibaoui. Carrefour des industriels de la sous-traitance et des donneurs d'ordre, «le Salon qui associera les différents intervenants dans le secteur de la PME (Andi, Algex, Caci, Ansej...) devra permettre aux grands groupes et donneurs d'ordres de faire connaître leurs besoins et par la même occasion, de prospecter le marché pour identifier les fournisseurs de prestations aptes à répondre à leurs exigences», a tenu à préciser, de son côté, M.Laïb. Une occasion aussi de faire connaître les attentes et besoins des investisseurs et des jeunes promoteurs. Le Salon prévoit, en outre, des rencontres entre hommes d'affaires, entreprises algériennes, d'une part, et avec leurs homologues étrangères d'autre part. Des journées professionnelles seront organisées en marge de ce salon ayant trait à des thèmes en rapport avec l'objet de la manifestation. «Les enjeux et défis de l'industrie algérienne», «Le contrat de sous-traitance et modalités de paiement», «Le marketing et design industriel», sont les principaux sujets qui seront abordés par les spécialistes.