Dans l'histoire de l'Algérie post-tragédie nationale, le programme politique du président Abdelaziz Bouteflika s'est distingué par de nombreuses caractéristiques majeures, notamment le processus de restauration de la paix qui a capté l'adhésion du peuple qui a participé au rétablissement de la Concorde civile, la lutte contre le terrorisme. Puis enfin l'axe directeur qui a porté sur la mise en place des conditions de nature à rassembler et instaurer un climat d'entente qui en définitif a abouti à l'avènement de la Réconciliation nationale et la levée de l'Etat d'urgence. " Nul n'a donc le droit de réinstaller, d'une façon ou d'une autre, la peur dans les familles algériennes, inquiètes pour la sécurité de leurs enfants ou de leurs biens ou plus grave encore, l'inquiétude de toute la nation sur l'avenir de l'Algérie, son unité, son indépendance et sa souveraineté nationale " (Dixit A. Bouteflika). Le rétablissement de la sécurité publique et les résultats de la Réconciliation nationale ont permis la relance du redressement de l'économie nationale, favorisée par la disponibilité des ressources financières substantielles propres à l'Etat et la mise en chantier des réformes. En parallèle à ce grand retour à la paix, le pays s'est engagé, avec constance et résolution, dans des chantiers d'édification de l'Etat de droit, pour preuve les récentes élections législatives. Par ailleurs, le processus de stabilisation a connu un sérieux essor, suite au discours du président de la République adressé à la Nation, le 15 avril 2011, et à travers lequel, il a appelé à aller de l'avant dans l'approfondissement du processus démocratique, le renforcement des bases de l'Etat de droit, la réduction des disparités et l'accélération du développement socioéconomique. Des mesures qui renforcent les principes intangibles de l'Etat républicain dont l'ampleur aura à franchir un autre seuil considérable, prégnant, puissant, et confère aux Algériennes et aux Algériens à " joindre leurs efforts afin que cette nouvelle opportunité soit celle de l'ouverture sur une vie politique pluraliste qui reflète l'esprit et la lettre de la Constitution, et qui permettent à chacun et à chacune de participer au renouveau et au progrès de l'Etat, ainsi qu'au renforcement de ses fondements " (Dixit A. Bouteflika). L'effet de cette nouvelle opportunité, est avant tout de dresser " l'estrade " d'où clamerait l'Etat de droit et de donner un cours radicalement nouveau à la société algérienne, un nouvel élan à la politique économique et à la satisfaction des besoins élémentaires en vue de l'amélioration des conditions de vie des populations, mais aussi des réponses aux questions qui sont au centre des préoccupations des citoyens. Cette innovation dans les méthodes de gouvernance s'exerce de nos jours le plus près possible, des populations avec lesquelles le président Abdelaziz Bouteflika, incarnant l'Etat et tous les espoirs, a toujours établi une relation directe, en s'inspirant de leur situation et en apportant, les solutions et les investissements nécessaires de nature à améliorer leur vécu. La constance de cette relation n'est vraisemblablement pas ignorée par le peuple. Celui-ci n'entend pas rompre avec cette relation, cette confiance et avec ce qui a été entrepris depuis 99.