On sait tous et les pouvoirs publics en tête, que les populations évaluent les performances gouvernementales à la création d'emplois, de logements, de l'amélioration du pouvoir d'achat, bien évidemment. Il y a des engagements à gagner. Créer beaucoup plus d'emplois qu'il ne s'en perd, beaucoup plus que le cumul entre les emplois qui se perdent et le nombre de demandeurs d'emplois qui arrivent sur le marché de l'emploi chaque année. La lutte contre les mots sociaux s'entreprend d'abord par le règlement des problèmes sociaux. Cela est une évidence mais pourquoi serait cette une fatalité que des problèmes qui s'expriment localement ont toujours besoin de solutions nationales ? Serait ce à imputer au processus de décision qui ne soit pas décentralisé ou aux moyens de résolution de tels problèmes qui ne sont pas disponibles localement ? Il faudrait pour cela bien évidemment augmenter le taux de natalité des entreprises, et en créer plus qu'il ne s'en dissout. Les fermetures d'entreprises font partie de la logique de l'économie de marché, mais les créations font partie également de cette logique car ce sont elles qui créent de la richesse et des emplois, le corps de la fonction publique étant saturé, comme il semblerait qu'il le soit, selon les institutions financières internationales qui recommandent toujours de ne plus créer des emplois dans ce corps, car ce serait des emplois non productifs de richesses.