Les deux premiers actionnaires extérieurs du lunetier, les fonds Apax et Brigepoint, sortiront début juillet du capital du lunetier qui conservera 22% de participation. Le fonds britannique Lion Capital, en négociation pour racheter les parts des deux premiers actionnaires extérieurs du lunetier Afflelou, devrait racheter l'enseigne début juillet pour 800 millions d'euros, a déclaré Alain Afflelou, fondateur du groupe, a La Tribune. Alain Afflelou restera président du conseil de surveillance, poste qu'il occupe depuis 2010, et conservera une participation au capital "à hauteur de 22% environ", a-t-il précisé dans un entretien accordé a la presse, publié, hier, par le quotidien français. Lion Capital détiendra le reste des parts, aux côtés de quelques investisseurs privés, a-t-il indiqué sans donner de précisions. "Début juillet, le fonds d'investissement Lion Capital devra signer la reprise d'Alain Afflelou. L'opération sera conclue pour 800 millions d'euros, soit un montant équivalent à son chiffre d'affaires 2011", écrit le journal. Mise en Bourse écartée Les deux premiers actionnaires extérieurs du lunetier, les fonds Apax et Brigepoint, s'apprètent à sortir complètement. "C'était prévu. Nous avons cherché la meilleure façon de le faire. Une mise en Bourse a été écartée vu le contexte actuel", explique Alain Afflelou. Le fondateur du groupe d'optique a également annoncé la nomination de Frédéric Poux, actuel directeur opérationnel, au poste de président du directoire et la conservation de ses deux fils à ses côtés pour gérer un ensemble de 1 080 magasins dans six pays européens et en Afrique du Nord. Développement hors de France Concernant l'avenir de son enseigne, "on regarde une affaire en Pologne et une autre au Danemark", a-t-il indiqué, estimant que le groupe devra se développer "hors de France". Alain Afflelou a néanmoins annoncé l'accélération du développement de son enseigne Alain Afflelou Acousticien sur le marché de l'audioprothèse. "Nous aurons 150 à 300 points de vente de plus dans deux à trois ans", poursuit-il. Le marché français "est atone. Il y a trop d'opticiens. Il y aura de la casse", prévient-t-il, tout en promettant un bel avenir aux "beaux magasins, grands". Le lunetier a annoncé l'ouverture d'une centaine de magasins en 2012, se refusant à envisager le lancement de ventes en ligne. "Je n'y crois pas", a-t-il affirmé.