Le groupe Sonatrach se prononcera en novembre prochain sur l'opportunité de développer ou d'abandonner le projet du gazoduc Galsi reliant l'Algérie à l'Italie via la Sardaigne, a indiqué, mercredi dernier, le P-DG du groupe, M. Abdelhamid Zerguine. "La décision finale pour la réalisation du Galsi a été reportée à novembre prochain", a déclaré M. Zerguine, tout en précisant que "les investisseurs y compris Sonatrach n'ont pas jugé utile de l'engager" pour le moment. Le dirigeant de Sonatrach révèle pour la première fois que la décision d'engager le développement de ce gazoduc transcontinental, devant acheminer 8 milliards de m3, a été retardée en raison de formules de prix que les associés voulaient imposer à son groupe. "Nous ne pouvons l'engager que si nous avons des contrats fermes, les quantités de gaz dédiées (à cette canalisation) sont là et puis et que l'on cesse d'avoir la pression actuelle sur les prix à long terme", a-t-il dit. Si les discussions techniques du projet vont s'achever "dans quelques jours", celles relatives au volet commercial seront menées avec ardeur par le groupe algérien qui va défendre un prix à long terme, seul garant de la sécurisation de l'approvisionnement, selon lui. Soulignons toutefois que Sonatrach détient une part majoritaire de 41,6% dans la société du projet Galsi qu'elle devait construire en association avec les groupes italiens Edison et En.