L'expérience vécue par l'Algérie dans l'espace sociopolitique nouveau est sur le plan concret une pratique politique, un projet libérateur de la liberté et du développement. Le cheminement des réformes sur le terrain en fournit une évidente illustration. Une harmonie concernée par des initiatives et de grandes décisions en vue d'aborder la phase exaltante du parachèvement de l'Etat de droit dans l'horizon de la vie de la Nation, avec ses messages d'une ère complètement nouvelle. Cependant, cette démarche des plus modernes dans la vie politique du pays ne pourrait aboutir sans le rassemblement des forces démocratiques, nationalistes et sociales. Former une base cohérente dans cet esprit commun apparaît comme une tâche inhérente à la réalisation de tous les objectifs fixés. Tout cela est nécessaire afin d'orienter l'effort commun vers la transformation des faiblesses en force et en croyance pour la maîtrise de la nature politique, économique, sociale et culturelle. Dans ce contexte, il ne peut s'agir que de la création d'une " nouvelle rationalité " contribuant à une mobilité sereine de toutes les forces vives de la nation. Cette rationalité ne saurait être vraiment menée dans la bonne direction si elle ne repose pas sur une plateforme consensuelle capable de contenir un programme global visant les voies et moyens de son accomplissement, soit un code de principes qui embrasse aussi bien les domaines politique, économique, social et culturel que le domaine moral. Une démarche et un engagement qui peuvent être nécessaires pour la concrétisation des objectifs et la formulation des perspectives adaptés aux conséquences du temps et de l'espace. Il semble bien, en effet, que dans le désir démocratique qui a saisi la société algérienne, raisons économiques et raisons politiques soient inséparables. Les Algériens sont conscients parce qu'ils sentent qu'il y a au fur et à mesure une amélioration.