La restauration de la paix et de la sécurité a fait entrer l'Algérie dans l'ère de la modernité et du développement. Une politique définissant plus de réformes et un discours dominant qui ont permis au pays de se mettre à l'heure d'une vision nationale d'évolution, de développement socioéconomique et de leurs jugements de valeur. Cet ordre du jour s'est imposé comme instrument et politique accélérant un processus de renouveau largement endogène. Cette nouvelle vision replace désormais le pays dans un large processus de croissance formant le creuset de l'avenir et expliquant, au demeurant, les mutations en cours à partir d'une stabilité politique solide. Ces mutations nécessaires se sont accompagnées d'une nouvelle stratégie qui s'est répandue dans la société à savoir : l'insistance sur une meilleure prestation au profit des populations et pour une société équilibrée. Le tout débouchant finalement sur un contrat social et économique, synonyme de paix sociale, une vie avec le maximum de biens, mais surtout moins de soucis. Cette stratégie, que d'aucuns mettent en cause, est une expérience rentable en ces temps de rude compétition économique mondiale. Dans ce cadre, un consensus économique est impératif, selon lequel il sous-entendrait une croissance durable, mais aussi pour faire face aux défis permanents du développement, une sphère macroéconomique équitable, un développement soutenu du secteur privé et le renforcement des capacités de gouvernance du secteur public, le tout pour une seule finalité, celle de la construction d'une économie nationale compétente et compétitive. Une expérience qui tend à une vision de solidarité nationale, de bien-être et aborde aussi les questions les plus élémentaires qui touchent à la vie du citoyen, soit la recherche à s'adapter à la meilleure évolution possible de la société tout en pointant certains maux du moment afin de signifier qu'une autre façon de vivre est possible. Elle postule exclusivement pour une autre solidarité nationale et pour une société équilibrée et de décence commune. C'est cette démarche constante vers cette décence que se cherche pathétiquement le suivi de l'amélioration de la qualité et des conditions de vie de la population. Dans ce couloir de progrès, la diversification et la compétitivité de l'économie nationale restent un des défis majeurs pour maintenir la croissance et garantir la mise en œuvre efficace des réformes économiques, de la politique des investissements, qui promeuvent la productivité et la compétitivité. En phase avec la vision d'un lendemain prospère, l'Etat érige en véritable principe le développement et la promotion de l'économie nationale sur des " périmètres " rentables et fournisseurs de richesses. Un développement qui figure au nombre des objectifs clés qui étayent le programme quinquennal 2010/14. Cela permet ainsi de favoriser la mise en œuvre d'une politique macroéconomique des plus prudentes, mais aussi la lutte sans arrêt contre le chômage et les déséquilibres dans la société. Les pouvoirs publics s'attellent à ces priorités de croissance et à se fixer pour objectif fondamental l'affaiblissement du chômage. A cette fin, des lignes budgétaires sont orientées vers des initiatives à fort rendement de création de nouveaux emplois en faveur, notamment, des jeunes.