L'hebdomadaire "Le Jeune Afrique" a édité dernièrement un guide intitulé "L'Algérie et son potentiel économique", distribué lors de sa dernière livraison. L'objectif de ce guide écofinance est d'informer les investisseur. "Le Jeune Afrique" souligne que "l'Algérie cultive une nouvelle image depuis l'élection du président Abdelaziz Bouteflika. Une image qui prouve qu'aujourd'hui, l'Algérie renaît de ses cendres, va bien mais surtout qu'elle est digne de confiance". L'hebdomadaire souligne, dans un éditorial portant le titre de ''Nouveaux défis'', notamment l'excédent commercial de 37 milliards USD en 2007 et les réserves de change culminant les 133 milliards USD à fin juin 2008, près du double par rapport à 2006. ''Cette aisance financière a autorisé de nombreux investissements'', indique-t-on dans l'éditorial qui précise que ''les chiffres du seul programme de soutien à la croissance 2005-2009 donnent le tournis: 155 milliards USD, dont 80% sont destinés à l'amélioration des conditions de vie de la population et au développement des infrastructures de base. Le chantier est colossal''. L'hebdomadaire a énuméré les grands projets initiés sur le plan des infrastructures de base et les avancées enregistrées sur le plan social, comme la baisse du taux de chômage, la hausse du SNMG, le programme d'un million de logements à construire et le remboursement de la dette extérieure par anticipation passant de 23 milliards en 2003 à 623 millions USD à fin juin 2008. L'Algérie ''dispose d'un potentiel immense: carrefour de trois mondes (arabe, méditerranéen et africain), le pays jouit, en outre, d'une position géographique privilégiée. L'Algérie peut aussi concurrencer les pays voisins dans le tourisme, le pari de la diversification est en marche'', signale l'hebdomadaire "Le Jeune Afrique" est convaincu que toutes les conditions sont réunies pour atteindre cet objectif,: la stratégie, les moyens, l'envie. L'Algérie connaît aujourd'hui, une dynamique nouvelle. Des chefs d'entreprise, hommes et femmes, proposent une vision différente des choses, où tout ne dépend pas de l'Etat, où l'initiative privée est encouragée, mais plus important encore, "c'est les compétences qui sont de plus en plus reconnues". Le cas cité est le secteur agricole "le premier à faire table rase du passé dirigiste pour voler de ses propres ailes avec succès, les mots compétitivité, productivité mais aussi protection de l'environnement, sont désormais sur les lèvres de ces paysans qui ont repris le chemin des champs après avoir fui le terrorisme. Des mots, des comportements nouveaux qui révèlent des mutations. Progressivement, d'autres secteurs lui ont emboîté le pas". "Après trente années d'économie dirigée, dix années de terrorisme et dix ans de réformes, l'Algérie d'aujourd'hui se veut l'image d'un géant méditerranéen et africain, stable et respecté de tous", souligne encore l'hebdomadaire parisien. Ce guide de 84 pages comprend trois chapitre qui donnent toutes les indications réglementaires, législatives et chiffrées à même d'aider l'investisseur à mieux aborder le marché national. Dans le chapitre ''Panorama'', l'utilisateur trouvera toutes les informations sur la géographie du pays, ses ressources naturelles, l'histoire, la société, les institutions et la vie politique et sociale. Il est préciser que dans le chapitre ''Potentiel'' les informations fournies portent sur la croissance économique, les équilibres macroéconomiques et sur la diversification des potentiels. Quant au chapitre ''Investir'' il aborde la situation des affaires en donnant des informations sur le cadre légal des opérations d'investissement, les mesures d'accompagnement, le commerce extérieur, les investissements étrangers, les structures d'accueil, le transfert des capitaux, la protection de l'investissement, le secteur bancaire, le foncier. Le guide a aussi pris le soin de présenter les filières et secteurs en mutation comme l'agriculture, les grands travaux, l'agroalimentaire, les mines, l'énergie, les services, les banques, les assurances, les TIC et le tourisme.