Les prix des carburants dans les stations-service ont frôlé la semaine dernière en France leurs records atteints en début d'année, le gazole se hissant à moins d'un centime de son sommet, alors que le gouvernement promet d'agir avant la rentrée pour enrayer leur flambée. Cette nouvelle hausse vient accentuer encore un peu plus la pression sur le gouvernement, sommé par l'opinion de passer à l'action pour enrayer la flambée des cours du pétrole. Au cours de la semaine écoulée, le gazole s'est renchéri d'un centime et demi à 1,4490 euro le litre, d'après les relevés hebdomadaires publiés lundi par le ministère de l'Ecologie et de l'Energie. Le carburant préféré des Français (le diesel représente environ 80% des ventes à la pompe) s'est ainsi hissé à moins d'un centime son record de la mi-mars, lorsqu'il avait culminé à 1,4584 euros. Les prix de l'essence ont suivi le même mouvement. Le super sans plomb 95 et le sans plomb 98 ont augmenté de plus de 3 centimes, à 1,6349 et 1,6880 euro le litre respectivement. Là encore, ils se sont rapprochés de leurs sommets atteints en avril, à plus de 1,66 euro le litre pour le SP95 et 1,71 pour le SP98. Il s'agit de moyennes nationales calculées par le gouvernement à partir de données fournies par les stations-service, sachant que les prix varient très fortement entre les points de vente. La semaine dernière, le ministre de l'Economie Pierre Moscovici a confirmé que le gouvernement agirait avant la rentrée pour enrayer la remontée des prix à la pompe et explorait toutes les options à sa disposition, dont un blocage temporaire des prix.