La ministre française du Commerce extérieur Nicole Bricq a affirmé, avant-hier, au cours de sa deuxième journées de visite en Algérie en de qui concerne les discussions en cours entre le gouvernement algérien et le constructeur automobile français Renault sur l'implantation d'une usine en Algérie, que "la France est attachée à ce projet au même titre que l'Algérie, mais c'est le groupe qui mène les négociations et non pas l'Etat français". Elle a révélé, à ce titre, que "les négociations se poursuivent toujours" et que "des négociations ont eu lieu le week-end dernier". Et justement, une délégation mixte composée d'experts français et de représentants du ministère de l'Industrie de la PME et de la Promotion de l'investissement a inspecté le site retenu dans la zone d'activités de Oued Tlélat (à l'ouest d'Oran) où sera implantée la future usine du constructeur automobile français Renault, a déclaré le wali d'Oran, M. Abdelmalek Boudiaf. C'est lors d'un breefing tenu au siège de la wilaya, que le chef de l'exécutif d'Oran a déclaré que cette délégation mixte s'est rendue lundi dernier sur site pour régler les derniers points techniques avant la finalisation de ce dossier. Le wali a également rappelé qu'une assiette de 150 hectares a été affectée pour la matérialisation de cet important projet d'investissement qui sera réalisé en joint-venture. Mieux encore et pour bien faire avancer les choses d'une manière pratique, le wali d'Oran indique que "Nous avons mis localement sur pied une commission que je préside personnellement et qui travaille d'arrache-pied pour faire aboutir ce projet dont l'impact positif sur les plans économique et social est incontestable pour la wilaya d'Oran". M. Boudiaf a ajouté dans ce même ordre d'idées que 3000 emplois directs et autant d'emplois indirects seront créés à la faveur de cet investissement. Il est utile de rappeler qu'un accord-cadre pour la réalisation de cette usine avait été signé le 25 mai dernier après 15 mois de négociations continues. Il table sur la production de 75.000 voitures par an, avant d'atteindre progressivement 150.000 unités, dont une partie sera destinée à l'exportation. Et pour ce faire, une société mixte avec le constructeur automobile français Renault devra être créée dans le cadre d'une joint-venture entre la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) le Fonds national d'investissement (FNI) et le partenaire français. "Avec la matérialisation de ce projet d'industrie mécanique, la wilaya d'Oran gagnera beaucoup en termes de compétitivité et d'attractivité de son territoire", a bien fait remarquer le wali d'Oran. Enfin, il est à noter que la délégation qui séjourne depuis deux jours à Oran, a également effectué une visite de prospection au niveau des centres de formation de la wilaya, a indiqué le chef de l'exécutif de la wilaya.
