Les autorités saoudiennes se veulent rassurantes à propos de possibles retombées sur le prochain pèlerinage de l'apparition d'un virus de la famille du SRAS, responsable d'une épidémie mortelle en 2003, en soulignant la rareté des cas diagnostiqués dans le pays. Les pèlerins commencent à arriver pour ce rituel à La Mecque qui a été à travers l'histoire un vecteur de propagation d'épidémie. Quelque deux millions de fidèles sont attendus pour le pèlerinage annuel qui va culminer fin octobre. Le virus de la famille du SRAS mais qui est différent a causé deux décès et une grave atteinte, celle d'un Qatari, qui est passé par l'Arabie saoudite, et qui se trouve toujours dans un état critique dans un hôpital de Grande-Bretagne, a indiqué, avant-hier, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Nous sommes dans une période d'investigation, ce virus n'est pas le SRAS (un virus qui a causé la mort de 800 personnes en 2002-2003), il est différent, car il provoque de graves lésions rénales, a déclaré un porte-parole de l'OMS. L'OMS, qui prend au sérieux cette affaire, suit le dossier de près et devrait publier mardi un nouveau point de la situation. Un seul cas au Qatar En écho, le Haut conseil de la santé publique du Qatar a annoncé dans un communiqué publié tard lundi qu'il n'y a pas eu d'autre cas dans le pays excepté celui du citoyen soigné à Londres et qui est tombé malade en revenant d'Arabie saoudite. Le directeur de la Santé publique du Qatar, Mohammed Ben Hamad Al-Thani, a assuré dans une conférence de presse parallèle, que le cas soigné en Grande-Bretagne était unique dans le pays. Il a assuré que les membres de la famille et ceux du personnel médical qui ont été en contact avec le malade durant les deux mois pendant lesquels il a été hospitalisé à Doha, n'ont pas été contaminés. Nous avons effectué les examens nécessaires dès la réception d'une notification de l'OMS et on n'a trouvé aucun élément permettant d'établir qu'il y a eu contamination par le virus, a-t-il déclaré. Selon M. Al-Thani, les autorités sanitaires du pays ont décidé de transférer le malade à Londres après une batterie d'examens qui ont démontré qu'il n'avait pas été atteint par un virus SRAS.