Londres et Quito n'ont pas trouvé d'accord sur le cas du fondateur de WikiLeaks Julian Assange lors de la rencontre de leurs ministres des Affaires étrangères, avant-hier, à New York en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, ont annoncé des responsables des deux pays. Nous ne voyons pas de solution dans l'immédiat sur le cas de Julian Assange, réfugié à l'ambassade équatorienne à Londres pour échapper à une extradition vers la Suède, a déclaré à la presse le chef de la diplomatie équatorien Ricardo Patiño à l'issue de sa réunion avec William Hague. Ce dernier a quant à lui indiqué que Londres était dans l'obligation d'extrader M. Assange vers la Suède, selon un communiqué. Le concept +d'asile diplomatique+, bien qu'il soit établi en Amérique latine, ne fonctionne pas dans le droit britannique, a ajouté le chef de la diplomatie britannique. Le fondateur australien du site internet WikiLeaks est réfugié depuis le 19 juin dans l'ambassade d'Equateur à Londres afin d'échapper à une extradition vers la Suède pour une affaire de mœurs. Il redoute d'être ensuite à nouveau extradé vers les Etats-Unis afin d'y être jugé pour la divulgation de quelque 250 000 télégrammes diplomatiques américains sur les guerres en Irak et en Afghanistan. Les avocats et défenseurs du militant de 41 ans affirment qu'il ne fera pas face à un procès juste aux Etats-Unis. Les deux ministres ont convenu qu'ils étaient engagés à trouver une solution diplomatique au cas de M. Assange. Ils souhaitent se retrouver une nouvelle fois en temps utile pour poursuivre leurs échanges, ajoute le communiqué britannique.