Une rencontre sur le développement de l'investissement s'est tenue, jeudi passé à Tunis. Cette réunion, qui a regroupé, outre l'Algérie, la Tunisie et le Maroc, des experts de la Banque mondiale dont le vice-président du groupe chargé du secteur économique privé et financier, Michael Klein, et l'économiste en chef de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord. La délégation algérienne, conduite par le ministre des Finances, M. Mourad Medelci, a pris part à cette journée d'échanges entre ministres, experts de la BM et responsables de la Société financière internationale (SFI) qui s'intéressent au développement du secteur privé et qui ont eu l'occasion d'exposer leur sentiment sur les avancées enregistrées par les pays du Maghreb en matière de climat des affaires. Le but de la journée est de pouvoir échanger les expériences dans le domaine du développement de l'investissement et des questions d'actualité, a déclaré M. Medelci. L'échange de vue sur les questions d'actualité, la maîtrise de l'information dans l'espace euro-maghrébin, des synergies à renforcer pour accéder dans de meilleures positions à des marchés extérieurs ou de l'encouragement réciproque au développement de la coopération entre les pays du Maghreb et les pays qui sont traditionnellement partenaires de notre pays, sont le point de mire des discussions de cette rencontre. Les participants débattront explicitement les éléments des meilleures pratiques en termes de politiques économiques et des réformes engagées. Les travaux de la réunion du jeudi, se sont articulés autour des expériences des trois pays maghrébins en matière de développement de l'investissement et du climat des affaires, ainsi que les rôles que pourrait avoir l'Etat en termes de développement sectoriel, d'appuis sélectifs et de stratégies industrielles. Le ministre des Finances, M. Mourad Medelci, a rappelé que l'Algérie oeuvre de façon à obtenir, en termes d'amélioration du climat des affaires, des places sur l'échiquier international qui correspondent le mieux à la situation du pays. "L'Algérie a gagné quelques places entre 2005 et 2006. C'est un bon signe, mais nous aurions dû, de notre point de vue, en gagner beaucoup plus", a soutenu M. Medelci. Il a rajouté que l'année 2006 a permis d'enregistrer des avancées importantes dont "nous sommes conscients de la nécessité de poursuivre au long de 2007", une année, dit-il, que "nous allons justement aborder avec un complément d'éclairage" qui résultera de cet atelier dédié aux fonctionnaires directement en charge de ces questions. La deuxième journée de cette rencontre concerne un atelier de formation sur l'amélioration du climat des affaires tel que mesuré par les indicateurs "Doing Business". Les équipes multi-sectorielles, qui ont été mises en place en Algérie et au Maroc dans le cadre des activités d'assistance technique que mènent la BM et la Société financière internationale (SFI) sur ces indicateurs, ont participé à cette session de formation.