La position de l'Algérie dans le dernier rapport de la Banque sur les pays propices pour faire du business, n'est pas reluisante. Sur un total de 20 pays de la région du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord (Mena), l'Algérie a été classée en 16e position devançant Djibouti, l'Iraq l'Iran et la Syrie. C'est la Tunisie qui a pris la tête du classement, selon le même document, dans la région du Mena. La Tunisie a introduit des réformes dans la création d'entreprise, l'obtention de prêts, la protection des investisseurs, le paiement des taxes et impôts et le commerce transfrontalier, note le document de la Banque mondiale. Dans ce rapport de 2009 Doing Business 2009, la Banque mondiale a évalué la facilité de faire des affaires, dans 181 pays Selon Doing Business 2009, la sixième édition de la série de rapports annuels publiés par la Société financière internationale et la Banque mondiale, les réformes réglementaires s'accélèrent au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Pour la cinquième année consécutive, c'est dans le domaine de la création d'entreprise que les réformes ont été les plus nombreuses dans la région, avec des améliorations dans neuf pays. L'Egypte, le Maroc, la Tunisie, les Emirats arabes unis et la Cisjordanie et bande de Gaza ont introduit des réformes. Le second domaine où les réformes sont les plus nombreuses, est l'amélioration du registre d'information sur le crédit pour faciliter l'accès à ce dernier. Les 25 pays en tête du classement sont, dans l'ordre décroissant, Singapour, la Nouvelle-Zélande, les Etats-Unis, Hong Kong (Chine), le Danemark, le Royaume-Uni, l'Irlande, le Canada, l'Australie, la Norvège, l'Islande, le Japon, la Thaïlande, la Finlande, la Géorgie, l'Arabie Saoudite, la Suède, le Bahreïn, la Belgique, la Malaisie, la Suisse, l'Estonie, la République de Corée, Maurice et l'Allemagne. Doing Business classe les pays en fonction de dix indicateurs de la réglementation des affaires. Ceux-ci relèvent les délais et les coûts d'application de la réglementation nationale relative à la création, l'exploitation et la fermeture d'une entreprise, au commerce transfrontalier et à la fiscalité des entreprises. «Les pays ont besoin de règles efficaces, faciles à appliquer et accessibles à tous ceux qui les utilisent. Sinon, les entreprises sont prisonnières d'une économie informelle et non réglementée (...)», a déclaré Michael Klein, vice-président pour le développement financier et du secteur privé de la Banque mondiale.