Barack Obama et Mitt Romney ont musclé leurs attaques réciproques,avant-hier,dans des Etats-clé à dix jours de l'élection présidentielle. Les bureaux de vote ont ouvert en Floride, mais l'ouragan Sandy qui menace la côte atlantique a commencé à perturber la campagne. De longues files d'attente se formaient devant les bureaux de vote,avant-hier, en Floride, selon les médias locaux. La porte-parole de Barack Obama, Jennifer Psaki, a assuré être persuadée "que nous pouvons y gagner". La Floride est le "Graal" des Etats-clé avec ses 29 grands électeurs sur 538. Le sénateur républicain de Floride Marco Rubio a déclaré, lui, être "optimiste" sur une victoire de M. Romney dans cet Etat. "On est devant, c'est la dernière mi-temps, on n'est pas loin du coup de sifflet final, mais il faut gagner", a-t-il affirmé aux journalistes dans l'avion de M. Romney entre Pensacola et Orlando. Pour l'instant, plus de 10,5 millions d'électeurs auraient déjà voté par anticipation, par correspondance ou en personne. Sur le ton du changement "Le programme du président continue à rétrécir, pas seulement pour notre armée, mais pour l'assurance-maladie des personnes âgées, pour l'emploi. Ce n'est pas un président qui a été à la hauteur des difficultés de notre époque", a affirmé Mitt Romney, avant-hier, face à 10.000 personnes rassemblées à Pensacola, en Floride. Le candidat républicain a ensuite poursuivi sa tournée par Orlando, dans le centre de la Floride, et il était attendu samedi soir (heure locale) à Tampa, dans le sud de l'Etat. Quant à Barack Obama, il s'est rendu dans la même journée de samedi dans le New Hampshire, qui ne donnera que quatre grands électeurs au vainqueur. Mais ces voix pourraient faire la différence alors que tous les sondages montrent une lutte très serrée entre les deux candidats. A Nashua, une ville qui n'est située qu'à 55 km de Belmont dans le Massachusetts, là où M. Romney possède une résidence, M. Obama a attaqué le bilan de son adversaire lorsqu'il dirigeait cet Etat de 2003 à 2007, en assurant qu'il avait alors renié ses promesses de candidat. "C'est quelqu'un qui a l'habitude de dire quelque chose et de faire autre chose", a commenté le président américain.