"Il y a 1.435.120 Algériens diabétiques, selon l'édition 2011de l'Atlas IDF " a déclaré, hier, Slimane Khalfa à Alger, au cours d'une conférence organisée à l'occasion d'un workshop sur le diabète parrainé par le laboratoire Sanofi Aventis Algérie, à l'hôtel Sofitel à veille de la célébration de la Journée mondiale sur le diabète qui coïncide avec le 17 novembre de chaque année. Le spécialiste en médecine interne et en diabétologie qui a souligné l'ampleur de la maladie dans le monde et en Algérie a précisé que 8 % des sujets diabétiques sont âgés en Algérie de plus de 30 ans, en mettant l'accent sur les enjeux de la sensibilisation et l'éducation, en termes de respect de l'équilibre alimentaire, l'hygiène de vie et l'activité physique régulière. Et ce, afin de stabiliser, dit-il, le taux de sucre (glucose) dans le sang (entre 0,80 et 1 g). Faut-il indiquer que cette maladie silencieuse et incurable comme l'hypertension avec laquelle elle cohabite d'ailleurs souvent est beaucoup plus importante dans les autres pays arabes du Moyen-Orient ou en Egypte qu'en Algérie, selon le professeur Khalfa qui insiste sur le traitement naturel du fléau par notamment une alimentation équilibrée entre la consommation de sucre et l'activité physique pour éviter le phénomène de l'obésité, premier facteur favorisant, l'apparition du diabète. " Il y a le diabète diagnostiqué et connu et le diabète méconnu qui surgit brusquement chez la personne si elle ne contrôle pas son taux de glycémie, en cas surtout où elle est à risque de par l'obésité ou l'hérédité " a-t-il ajouté, mettant l'accent sur le diabète de type 2 qui survient généralement après 60 ans si la personne ne pratique pas une activité physique. Le type 1 qui nécessite 4 injections par jour apparaît souvent durant l'enfance ou avant 30 ans. Sinon le traitement médical pour stabiliser le taux de glycémie dans le sang coûte cher pour la collectivité nationale. Aux USA, le coût du traitement du diabète révélé en 2008, a atteint, poursuit-il, les 174 milliards de dollars. Donc la seule parade pour se prémunir contre cette maladie du siècle est, selon le professeur, l'éducation sur la nécessité de prendre en charge ces facteurs de risque, l'obésité et l'hérédité. Les personnes concernées doivent bouger et contrôler périodiquement la glycémie et éviter les cas de complications ou d'attaque des organes nobles.