La 18ème réunion extraordinaire de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (Cicta) dont les travaux ont été ouverts , avant-hier, à Agadir (600 km au sud de Rabat) se poursuivent à huis clos, a-t-on indiqué de source proche de la réunion. Les participants à cette réunion (12-19 novembre) représentant les 48 membres de la Cicta doivent discuter et définir les quotas de pêche du thon rouge entre les pays de la Cicta pour les deux prochaines années alors que le comité scientifique de la commission a émis des avis positifs sur la reconstitution des stocks de thonidés de la Méditerranée et de l'Atlantique. Les travaux s'articulent également autour de l'examen d'une série de recommandations et de rapports scientifiques relatifs aux thonidés, à l'amélioration des statistiques et des mesures de conservation et de gestion de cette espèce et à l'organisation administrative et financière de la Cicta. Une délégation ministérielle algérienne accompagnée de professionnels de la pêche (au thon) participe à cette réunion afin de négocier le quota de l'Algérie, rappelle-t-on. ''Nous sommes présents à cette réunion pour négocier et récupérer notre quota de pêche au thon qui a été réduit de 3/4 en 2010'', avait indiqué dans la matinée à Alger une responsable au ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques ajoutant que ''la volonté (de l'Algérie) de reprendre son quota est grande''.rappelons que lors de la réunion de la Commission en décembre 2010 à Paris, un quota de seulement 138 tonnes contre 680 tonnes une année auparavant a été attribué à l'Algérie. La Cicta réunit l'UE, les Etats-Unis, le Canada, le Japon, plusieurs pays méditerranéens dont l'Algérie, le Maroc, la Tunisie, l'Egypte, et la Syrie, ainsi que le Mexique, la Norvège, l'Islande et le Brésil. Le comité scientifique de la Commission recommande un maintien des quotas actuels : 12.900 tonnes pour la Méditerranée et 1 750 tonnes pour l'Atlantique ouest (Golfe du Mexique).