Les activités scientifiques sont le reflet d'une institution dynamique, ouverte sur le monde extérieur et à même de promouvoir la recherche scientifique notamment, dans une atmosphère d'échanges et de coopération entre les experts des différents pays. C'est dans cette optique, qu'un groupe de chercheurs scientifiques et médecins algériens a lancé, samedi avant-hier, à New York, une nouvelle association devant servir de pont pour la coopération algéro-américaine et la promotion des échanges multiformes entre les deux communautés, a indiqué à ce propos Mourad Ouazzi, président de l'Association des Algériens à New York. L'Association algéro-américaine des scientifiques (AASA), selon le Dr Azzedine Medhkour, un des membres fondateurs, se veut "un pont entre les deux communautés de professionnels et chercheurs pour asseoir des liens d'échanges et de coopération dans les différents domaines de compétences de ses membres, tant en Algérie qu'aux Etats-Unis". En effet, la réunion constitutive de samedi, fait suite à une initiative prise en avril dernier à Alger, lors d'une manifestation organisée par la FOREM dirigée par le Pr Khiati afin de mobiliser et rassembler les membres de la communauté scientifique algérienne travaillant aux Etats-Unis autour de projets de partenariat, d'échanges et de coopération. Cette nouvelle association de professionnels de la santé, chercheurs, ingénieurs et scientifiques algériens aux Etats-Unis, s'attache comme objectifs de renforcer la coopération scientifique entre l'Algérie et les Etats-Unis, d'organiser des échanges entre les deux communautés, promouvoir la coopération bilatérale et promouvoir la recherche scientifique en Algérie en associant les spécialistes algériens à des programmes développés aux Etats-Unis, "Nous voulons être un pont scientifique entre les deux pays", confie à cet effet, le Dr Medhkour, précisant que l'Association s'est déjà fixé un agenda d'événements et d'actions dont la participation en novembre prochain, à Alger d'une rencontre algéro-américaine qu'organisera la FOREM. "Nous nous efforcerons, avec la collaboration d'organismes en faveur de la recherche médicale, d'hôpitaux et autres laboratoires aux Etats-Unis, d'initier des conférences, des stages de courtes durées et des échanges multiformes pour développer et améliorer les compétences algériennes, leur donner la possibilité d'accéder aux outils modernes et organiser les contacts et les échanges", souligne encore le Dr Medhkour. Pour les fondateurs de l'Association dont les Dr Khedidja Naffaâ et Tahar Mergou, le groupe s'est, dès lors, fixé un certain nombre de priorités comme favoriser les échanges et les contacts mais aussi travailler sur l'amélioration de l'éducation sanitaire et dans le domaine des sciences, le renforcement de la recherche, l'organisation d'ateliers de travail thématiques dont l'acquisition de moyens de communication dans les secteurs. Cependant, les membres fondateurs de l'AASA disent aussi vouloir concentrer leur travail sur certains thèmes de santé publique comme la cancérologie, les maladies infectieuses, la traumatologie des adultes et de l'enfant, la cardiologie et la chirurgie. "Ces différents thèmes seront développés en novembre prochain à Alger, avec des propositions concrètes par la délégation qui représentera l'Association", souligne Mourad Ouazzi, qui est un membre actif au sein de la communauté algérienne aux Etats-Unis. Il est à rappeler que l'Algérie et les Etats-Unis ont signé début 2006 à Alger un accord de coopération dans les domaines scientifique et technique qui établit un certain nombre de passerelles entre les communautés algérienne et américaine. La FOREM et le Centre national américain pour la santé (NIH) dirigé par le Dr Elias Zerhouni ont lancé, depuis, différentes actions d'échanges et de coopération.