Selon un bilan partiel établi par la Commission de diagnostic, installée au lendemain du séisme qui a secoué, le 29 novembre dernier, la ville de Béjaïa et ses environs, près de 800 logements ont été affectés. Les habitations endommagées ainsi recensées, localisées pour l'essentiel dans le portefeuille immobilier du vieux bâti, situé sur les hauteurs de Béjaïa, présentent plusieurs types de dégradations, allant de simples fissures et lézardes de murs à l'effondrement de plafonds, a-t-on précisé. Les dégâts identifiés ont été classés en plusieurs catégories, représentées par des couleurs (rouge, orange 1 et 2, et vert), correspondant au degré d'atteinte de l'habitation. Des fiches d'évaluation et un diagnostic précis ont été établis pour chacune de ces habitations, a-t-on indiqué. La Commission de diagnostic se compose de quatre équipes réunissant un panel de techniciens en bâtiment, issus conjointement du CTC, de la direction de l'Urbanisme et de la Construction, de la direction du Logement et des Equipements publics, de l'OPGI, de la Protection civile, de la Police de l'urbanisme et de l'APC. Elle devrait rendre son rapport général dans un délai de 15 jours, a-t-on souligné. Ce bilan partiel n'intègre pas, toutefois, les infrastructures publiques, notamment les écoles et quelques administrations, également affectées par ce tremblement de terre, a-t-on ajouté, relevant que le bureau de recensement, installé à cet effet à l'APC de Béjaïa, a enregistré plus de 2 000 doléances de citoyens, faisant cas de la fragilisation de leurs domiciles, du fait de la secousse. Survenue à 00h15, la secousse, d'une magnitude de 5,1 sur l'échelle ouverte de Richter, n'a pas fait de victimes. Une quinzaine de personnes ont été légèrement blessées.