Selon M. Bachir Dehimi, président du directoire de la société de gestion des participations équipements industriels et agricoles (Equipag), la société mixte algéro-française Renault Algérie Production, qui doit gérer et développer l'usine automobile du constructeur Renault à Oued Tlélat (Oran), sera créée en janvier 2013. ''En janvier 2013, la société mixte sera créée. On l'a appelée Renault Algérie Production. La joint-venture qui produira au démarrage 25.000 véhicules/an, puis 75.000/an avant d'arriver à 150.000 véhicules/an dix ans après le début de la production, est détenue à hauteur de 51% par la partie algérienne via la Société nationale des véhicules industriels (Snvi, 34%) et le Fonds national d'investissement (Fni, 17%), et à 49% pour le constructeur français. Selon un communiqué du ministère de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, le pacte d'actionnaires relatif au projet a été paraphé le 9 décembre puis signé mercredi denier lors de la visite du président français François Hollande en Algérie. Selon les précisions de M. Dehimi, le premier véhicule sortira de l'usine 18 à 24 mois après le lancement de la réalisation du complexe industriel, qui s'étalera sur une superficie de 150 hectares. Et d'ajouter :''En décembre 2014, nous sortirons le premier véhicule c'est-à-dire dans deux ans, soit la période qu'il nous faut pour la réalisation de l'usine''. Pour rappel, M. Dehimi a participé aux négociations avec le constructeur français pour la concrétisation de ce projet commun. Il a par ailleurs souligné que l'objectif de la partie algérienne à travers l'implantation de cette usine est de réduire les importations de véhicules. ''Ce projet va permettre à terme de réduire la facture de nos importations. L'Algérie a réalisé ce projet pour satisfaire son marché, et le substituer aux importations, tout en créant de l'emploi aux Algériens'', a-t-il affirmé. Enfin, comme nous l'annoncions dans notre dernière livraison, les différentes phases de mise en oeuvre du projet devraient permettre de générer pas moins de 6.000 emplois.