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USA: L'économie fait encore face à des "risques de dégradation"
Publié dans Le Maghreb le 06 - 02 - 2013

L'économie des Etats-Unis fait encore face à "des risques de dégradation" en raison de l'incertitude budgétaire dans le pays et de "l'instabilité" sur le marché européen de la dette, a indiqué, avant-hier, une responsable du ministère du Trésor américain.
"Des risques de dégradation demeurent pour l'économie américaine, notamment les inquiétudes persistantes sur l'instabilité des marchés européens de la dette" publique, a affirmé dans un communiqué Janice Eberly, secrétaire adjointe à la politique économique.Selon elle, l'"incertitude" sur la situation budgétaire américaine et la perspective de coupes dans les dépenses publiques, notamment militaires, constituent de nouveaux "défis possibles" pour la première économie du globe. Républicains et démocrates n'ont trouvé qu'une solution temporaire au problème du plafond de la dette publique, qui a été atteint fin décembre. Quant à la crise du "mur budgétaire", elle n'a été évitée que partiellement, laissant de côté la baisse prévue de plusieurs budgets fédéraux.Mme Eberly prévoit toutefois "un rebond" de la croissance au premier trimestre, porté par le regain de forme du secteur immobilier. Le produit intérieur brut américain a accusé un recul surprise de 0,1% au dernier trimestre de 2012 mais a progressé de 2,2% sur l'ensemble de l'année contre 1,8% en 2011.
Les USA veulent demander des comptes à Standard and Poor's
L'agence de notation financière Standard and Poor's (S&P) a annoncé avant-hier qu'elle allait être visée par une procédure judiciaire des autorités américaines, qui l'accusent d'avoir sous-évalué les risques de certains actifs immobiliers à l'origine de la crise financière.Le département de la Justice (DoJ) a informé l'agence de son intention de déposer une plainte civile contre elle, a indiqué l'agence dans un communiqué, où elle affirme qu'elle "se défendra vigoureusement" contre des accusations qu'elle juge "erronées" et "injustifiées".Le DOJ lui-même n'a pas réagi dans l'immédiat, mais le Wall Street Journal avait affirmé un peu plus tôt, en citant des sources proches du dossier, qu'il pourrait déposer dès cette semaine une plainte à laquelle se joindraient les procureurs de plusieurs Etats américains. S&P, une filiale du groupe de médias américain McGraw-Hill, a précisé que la plainte du ministère se concentrait "sur ses notations en 2007 de certaines obligations américaines adossées à de la dette (collateralized debt obligations, CDO)". Ces titres financiers étaient basés sur des montages financiers complexes et liés à des emprunts immobiliers à risques dits "subprime". L'exposition très élevée de nombreuses banques à ce type de produits avait été l'une des causes principales de la crise financière mondiale qui avait débuté en 2007-2008, conduisant à la faillite de banques comme Lehman Brothers mais aussi à la ruine de nombreux épargnants.Les grandes agences de notation (S&P, mais aussi ses concurrentes Moody's et Fitch) ont été beaucoup critiquées pour ne pas avoir vu venir la crise, et les législateurs des deux côtés de l'Atlantique ont tenté d'en tirer les leçons en régulant davantage leur activité. Mais ce serait la première fois que l'une d'entre elle serait traînée directement devant la justice par les autorités américaines, qui jusqu'ici s'en étaient surtout prises aux banques. Cette annonce a aussitôt fait plonger le cours de l'action McGraw-Hill à Wall Street. Elle a terminé en baisse de 13,78% à 50,30 dollars. Dans son communiqué, S&P assure qu'elle "regrette profondément que ses notations des CDO aient échoué à anticiper totalement la rapide détérioration des conditions sur le marché hypothécaire américain durant cette période tumultueuse".
L'agence fait toutefois valoir que ses analystes "ont travaillé avec diligence pour faire face à un environnement sans précédent, changeant rapidement et de plus en plus volatil". Elle rappelle notamment avoir abaissé ses notes sur une série d'autres actifs financiers liés aux prêts hypothécaires (residential mortgage-backed securities, RMBS) et lancé à plusieurs reprises des avertissements sur la détérioration du marché immobilier. "Ces mesures fortes se sont avérées insuffisantes, mais elles montrent que le DoJ aurait tort d'affirmer que les notes de S&P étaient motivées par des considérations commerciales et pas octroyées de bonne foi", indique-t-elle. S&P dit avoir tiré les leçons de la crise en investissant 400 millions de dollars depuis 2007 pour renforcer ses systèmes d'évaluation. Mais elle rappelle aussi qu'elle n'est pas la seule à n'avoir pas évalué correctement l'ampleur de la crise. Elle remarque ainsi qu'elle a "examiné les mêmes données sur les emprunts obligataires à risque que le reste du marché, y compris des responsables du gouvernement américain qui ont dit publiquement en 2007 que les problèmes sur le marché du subprime semblaient maîtrisés". "De manière regrettable, l'ampleur, la profondeur et les effets de ce qui s'est passé ont été plus importants que ce que nous, comme tous les autres, avions prévu", dit-elle encore.


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